Dissonance cognitive maximale. Rima Hassan, la passionaria franco-palestinienne qui se dresse contre le génocide israélien des enfants de Palestine, vient d’affirmer son soutien à la reconnaissance en France de la GPA réalisée à l’étranger ! Oui, cette abomination suprême de la Gestation Pour Autrui faisant de la mère porteuse et surtout de l’enfant un objet commercial, avec garantie, assurance, service après-vente et, peut-être prochainement, cotation à la bourse… Rima reprenant vraisemblablement à son compte l’opinion de son chef Mélenchon, le franc-maçon en putréfaction, qui déclara reconnaître lui aussi en France la GPA, lorsqu’elle est pratiquée à l’étranger.
Alors quoi, compromis politique abject de la part de Rima ? Mais attendez, la dissonance cognitive ne s’arrête pas là, la belle Marion Maréchal, désignée comme abjectement fasciste et abjectement raciste, se dresse, elle, contre cette abomination de GPA, tout en dénonçant la « punition collective » à Gaza et en appelant à « la protection des populations civiles ». Les hommes, souvent aveuglés par leurs passions, jugent mal. Descartes avait tord, ce n’est pas « le bon sens » qui est « la chose du monde la mieux partagée », mais bien plutôt la passion. Et même quand on s’échine à ne prendre pour guide que la stricte rationalité, la passion s’insinue et nous rattrape, car dans ce point de vue exclusivement rationnel de l’empirique, cet exclusivisme devient passionnel. La subjectivité humaine est propice aux passions, comme un lac est propice aux vaguelettes, aux rides, aux ridelettes à la surface de l’eau au moindre souffle. Il n’y a qu’un lac de vie, clair et souverain, qu’aucun souffle ne peut altérer : le lac de béatitude divine. Seul le divin Créateur connaît le fond des cœurs et peut bien juger les âmes.
L’homme ne connaît pas le fond des cœurs – il ne connaît même pas le fond du sien ! -, il est donc impuissant à bien juger les hommes, et à prendre des décisions judicieuses consécutives à ses jugements fatalement biaisés. Alors quoi, devons-nous nous résigner et admettre que la politique ne Rima rien ?… Sommes-nous les jouets impuissants de rapports de force chaotiques qui nous dépassent… de rapports de force interminables sans issue. Les hommes, enlisés dans le chaos, ont pourtant un modèle d’harmonie sous leurs yeux : la sublime harmonie naturelle. Mais au lieu de se laisser humblement enseigner par cette divine harmonie naturelle, ils ne cherchent par leur science orgueilleuse qu’à corriger, compléter, réparer cette nature pourtant parfaitement harmonieuse. La nature leur enseigne par exemple l’harmonie de la naissance et de la mort, mais ces orgueilleux se rebellent et voudraient abolir scientifiquement la mort. La nature leur enseigne encore la sagesse de la polarité du féminin et du masculin pour féconder la vie, mais ils se rebellent encore contre ces polarités pourtant sources de vie.
Faut-il abolir l’orgueil parmi les hommes pour enfin y faire régner la paix. À Dieu plaise. Le malheur aujourd’hui est que l’homme justifie son orgueil au nom de Dieu… l’orgueil le plus bestial au nom de Dieu… surtout chez les Juifs et les musulmans. Ou alors toute théodicée est morte. Et il n’y a plus la moindre lueur d’espoir de justice. Et « ce monstre incompréhensible qu’est l’homme », comme disait Pascal, serait la preuve de l’absence de Dieu. L’homme serait condamné à la contingence brutale jusqu’à la mort, sans pouvoir fonder son être. Merde, Sartre aurait raison : « l’homme est une passion inutile ». Ou alors, si on conçoit le temps qui fuit comme le présent de l’homme, on pourrait considérer le temps qui demeure comme le présent de Dieu. Comment l’homme peut-il donc se rapprocher de ce temps qui demeure ?
Citons encore Sartre à la toute fin de son ouvrage « L’Être et le Néant » : « Une liberté qui se veut liberté, c’est en effet un être-qui-n’est-pas-ce-qu’il-est et qui est-ce-qu’il-n’est-pas qui choisit, comme idéal d’être, l’être-ce-qu’il-n’est-pas et le n’être-pas-ce-qu’il-est. Il choisit donc non de se reprendre, mais de se fuir ». Vous suivez toujours ? Au fond, Jean-Paul a raison. La liberté qui se vit comme sa propre fin ne peut conduire qu’à la fuite perpétuelle, et finalement à la perdition. Et la politique occidentale fondée exclusivement sur cette liberté comme fin en soi, est le terme de la perdition, la libération de tous les trafics, jusqu’aux plus infâmes, trafic d’informations, de chiffres, d’argent, de migrants, de femmes, de drogues, d’organes, d’enfants… La liberté doit donc s’assigner une fin pour s’accomplir, et cette fin c’est la souveraineté.
On pourrait définir carrément la liberté comme un manque de souveraineté. Un manque qui nous agite sans cesse, un manque fondamental qui nous emporte dans une fuite perpétuelle. Cette fuite douloureuse cesse lorsque l’humaine liberté orgueilleuse reconnaît enfin humblement la divine souveraineté, dont elle découle. Telle est la sagesse profonde du Coran, dont la surface dogmatique obsède tellement les musulmans, malheureusement… Inversement, les Israélite sont obsédés par le sens présumé occulté de leur Torah, jusqu’à en pervertir le sens fanatiquement. En religion, les révélations n’ont toujours révélé que la sagesse profonde, dont les hommes ont ensuite écrit la surface dogmatique, ou le sens présumé occulté. Au gré de leurs passions morbides.
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