Ils feront le maximum pour trouver des excuses aussi ridicules que pathétiques mais les cyclistes savent ce qui se passe. Jamais un tel fiasco n’a été constaté et pourtant la grippe a toujours existé.
Paris-Nice 2022, restera dans l’histoire, comme l’une des éditions les plus atypiques. Pas uniquement à cause des blessures et d’une météo capricieuse, mais surtout en raison d’une vague de grippe qui a touché le peloton à partir de la 5e étape. Seuls 59 coureurs sont arrivés à Nice, cinq équipes ont terminé avec un seul représentant, sur la promenade des Anglais.
Au total 95 coureurs ont abandonné sur Paris-Nice et 25 sur Tirreno-Adriatico. La grippe s’est également invitée dans les valises des coureurs de Tirreno-Adriatico, même si les cas ont été beaucoup moins nombreux que sur la course au Soleil.
Pour de nombreux observateurs, deux explications se dessinent, après ces contaminations massives : l’allégement des mesures sanitaires et le système immunitaire des cyclistes qui serait moins résistant à certains virus, après deux ans sous cloche, suite à la pandémie de Covid-19. ” Les coureurs sont à nouveau en contact avec d’autres germes ” classiques ” contre lesquels ils n’ont pas eu à se battre ces deux dernières années “, a expliqué le manager général de Quick Step-Alpha Vinyl, Patrick Lefevere au Nieuwsblad.
“Nous avons tous oublié la grippe après deux années d’isolement”
Même constat dans d’autres équipes. Le Team EF Education EasyPost Easy, a également été touché par la grippe, comme l’explique son manager Jonathan Vaughters : “Nos équipes sur Tirreno-Adriatico et à Paris-Nice ont été touchées par la bonne vieille grippe. Fièvre, frissons, mais chaque fois avec des tests COVID négatifs. Je pense que nous avons tous oublié la grippe. Et puis nous avons probablement une résistance réduite après deux années d’isolement“…