Sur les écrans de nos ordinateurs se répandent des propos en apparence savants, mais qui sont idéologiques, et sur lesquels nos nombreux intellectuels musulmans réagissent comme le pot de terre heurté par un pot de fer. Telle agrégée d’arabe et doctoresse, farouchement philosioniste et hostile aux Palestiniens, excite, avec l’aide d’un jésuite, ordre toujours prompt à s’incliner devant la puissance dominante du jour, les chrétiens aujourd’hui ignorants de leur propre religion même, contre une barbarie qui s’en prendrait aux femmes, aux prétendus juifs et à d’autres groupes assimilés à eux.
Du misérable jésuite, dont nous tairons le nom, est empruntée la formule, qui est un vrai cri de guerre ou comme on le dit depuis le dialecte écossais un “slogan”, une excitation clanique, ce avec quoi on frappe (comme le verbe allemand schlagen) son adversaire : la différence entre l’islam et l’islamisme, à parler jésuitiquement et venimeusement, est que ce dernier est l’islam rigoureux, appliqué donc dans sa logique, conséquent. Ce faisant, l’ordre noir dont le pape est un membre, se fait bien voir de qui l’on peut supposer. La formule en elle-même n’a pas de sens, sauf à produire une identité ; en effet l’islamisme n’est pas un vocable né en ce siècle infernal, comme nombre de gens le croient, par traduction de l’anglais islamism, mais une désignation reçue sans nuance péjorative au siècle de nos classiques. C’est ainsi que Voltaire, comme nous aimons à le rappeler, dit que c’est par l’éloquence et la persuasion que l’islamisme a triomphé, non par la puissance des armes, dans l’Essai sur les Mœurs et l’Esprit des Nations.
Mais nos agrégés et experts des laboratoires de psychologie politique ont créé un nouveau Golem, comme s’y livraient les magiciens de Prague, un être obéissant, en géopolitique, c’est l’Arabie saoudite avec son wahhabisme, en subversion maçonnique, la fraternité musulmane, en matière de trahison de la cause palestinienne, tel mouvement créé sous occupation sioniste de la bande de Gaza et lancé dans la guerre contre la Syrie ! Un programme infernal.
Nous accepterions, comme musulmans ou en libre-penseurs, des critiques qui sont un effort de la raison, si nous n’avions pas affaire à des propagandistes…
Nous accepterions, comme musulmans ou en libre-penseurs, des critiques qui sont un effort de la raison, si nous n’avions pas affaire à des propagandistes qui ont un but d’abord pratique, en apparence de défendre le christianisme ou la libre pensée, mais en réalité de commettre une double erreur funeste :
1. Présenter le noble Coran comme un ouvrage de fanatisme animant les musulmans, surtout arabes palestiniens, contre leurs spoliateurs de 1948 qui leur appliquèrent des lois britanniques du temps de guerre contre les étrangers germano-italiens pour se saisir de leurs terre, de leurs immeubles, confisquer leurs avoirs bancaires.
2. Présenter aux Chrétiens un État dont la pensée a été mûrie dans une Union Soviétique athée avant même d’être soutenue par le capitalisme financier des U.S.A. comme un rempart du Christianisme et de favoriser ainsi une nouvelle Croisade consécutive à une guerre civile européenne dont les cadres sont déjà fixés !
Les victimes du sionisme, comme de la guerre menée en Syrie sont musulmanes et chrétiennes, agnostiques etc. et ce n’est nullement une affaire de religion,de confession, de rite mais de justice.
Nous n’avons donné aucun nom contemporain, ne voulant qu’avertir de l’expérience en agitation et propagande de certains milieux, qui sont comme les anciens communistes entraînant des naïfs progressistes avec eux ! Si les Musulmans ne régissent pas sur le fond, ne désignent pas la cause du trouble qui naît et croît de plus en plus dans une société matérialiste, en désignant ceux à qui profite le crime de la dissension, ils devront alors se soumettre à une occupation bien plus terrible que celle qui frappe Chrétiens et Musulmans de l’ancien mandat britannique de Palestine.
Dans les vidéos montrant la critique de l’Islam, le public réagit avec applaudissement au soutien de l’entité sioniste, espérons que, quelques jésuites mis à part, les Chrétiens sortiront de leur torpeur, et qu’ils ne laisseront pas continuer la censure de leurs propres livres sacrés, opération qui est visée par les actuelles attaques publiques, sur le noble Koran.