Nul ne sait pour le moment, mais l’expérience et la connaissance de certaines affaires nous poussent à la prudence. L’État français était en train d’essayer de nous vendre une histoire de journaliste – Loup Bureau – emprisonné par la méchante Turquie qui n’est pas démocratique… un journaliste gentil qui n’était là que pour faire son travail, pour informer le monde de ce qui se passe en Turquie. On apprendra donc 20 ou 30 ans après, lorsque ce journaliste écrira ses mémoires, qu’il travaillait à cette époque pour les services français, américains et israéliens à l’instar du père de Marion Maréchal-Le Pen, Roger Auque, qui nous a donné tous les détails de ses trahisons dans son livre Au service secret de la République !
Emmanuel Macron s’est entretenu ce dimanche par téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan concernant la situation du journaliste Loup Bureau.
Le chef d’État français “lui a demandé, au-delà de l’amélioration obtenue des conditions de détention, sa libération rapide et son retour en France”.
Le président Emmanuel Macron a demandé ce dimanche à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan “la libération rapide” du journaliste français formé à l’IUT de Lannion Loup Bureau, détenu en Turquie depuis le 26 juillet, et “son retour en France”, selon un communiqué de l’Élysée.
“Les deux présidents sont convenus que les contacts se poursuivent, également au niveau ministériel, pour trouver, dans les meilleurs délais, une issue positive”, ajoute l’Elysée. Le président français avait fait part le 15 août, lors d’un entretien téléphonique, de sa “préoccupation” à son homologue turc, avec lequel il était convenu de s’entretenir à nouveau cette semaine à ce sujet.
Vendredi, une demande de libération de Loup Bureau a été rejetée par le juge qui l’avait mis en examen, a indiqué à l’AFP son avocat. Cette demande de libération avait été déposée début août auprès du juge qui avait mis en examen et placé le jeune homme de 27 ans en détention provisoire le 1er août, pour soupçon d’appartenance à “une organisation terroriste armée”, avait précisé Martin Pradel, un des avocats français du journaliste.
28.000 signatures
“Le rejet de sa remise en liberté est synonyme d’un autre mois passé derrière les barreaux et l’obligation d’une intervention du chef de l’Etat pour espérer une libération”, avait réagi de son côté le comité de soutien à Loup Bureau, sur sa page Facebook.
Jeudi, un rassemblement de soutien au journaliste avait été organisé à Paris et une pétition en faveur de sa libération a reçu près de 28.000 signatures. Le père de Loup Bureau avait alors déclaré attendre “une nouvelle prise de parole d’Emmanuel Macron” en regrettant de ne recevoir “aucune information de la part du Quai d’Orsay”.
Loup Bureau, qui a notamment collaboré avec les chaînes TV5 Monde, Arte et le site Slate, a été interpellé le 26 juillet à la frontière entre l’Irak et la Turquie, après que des photos le montrant en compagnie de combattants kurdes syriens des YPG (un mouvement considéré comme une […]
Le Télégramme