Enfin une action sérieuse est concrète qui risque d’aboutir puisque les preuves scientifiques sont de plus en plus nombreuses, aussi bien en France qu’à l’étranger, concernant la dangerosité des sels d’aluminiums vaccinaux. Affaire à suivre et bravo à Me Jacqueline Bergel.
Selon les informations du Monde, l’avocate Jacqueline Bergel a déposé le mardi 14 novembre une requête en Conseil d’État au nom d’un collectif de trois mille personnes.Sa demande d’interdiction des sels d’aluminium dans les vaccins obligatoires, qui passeront de trois à onze à partir du 1er janvier 2018 pour les enfants à naître, s’appuie sur le « principe de précaution ». L’avocate insiste pour que les autorités contraignent les laboratoires pharmaceutiques à utiliser « des adjuvants alternatifs », « tels que le phosphate de calcium », se référant notamment aux travaux de l’équipe du Pr Romain Gherardi (Inserm, AP-HP) pour dénoncer les « effets secondaires néfastes tant pour les enfants très jeunes que pour les adultes » que provoqueraient les adjuvants aluminiques.Me Bergel précise que cette procédure ne remet nullement en cause la vaccination. Une demande préalable de retrait de ces adjuvants a été adressée au cœur de l’été au ministère de la Santé, alors qu’Agnès Buzyn expliquait dans un climat de défiance vaccinale les raisons pour lesquelles elle voulait faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires.
Le rejet implicite par le ministère de la demande formulée par Me Bergel a permis à cette dernière de déposer sa requête devant le Conseil d’Etat et obliger ainsi la justice à se pencher sur le sujet. Une audience aura lieu au terme de la phase d’instruction de plusieurs mois durant laquelle les parties s’échangeront pièces et mémoires.Fin septembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament a rappelé dans un communiqué qu’ « à ce jour », « aucun signal de sécurité lié à l’aluminium contenu dans les vaccins n’a conduit à remettre en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contenant de l’aluminium, en France, et à travers le monde ».
CeltipharmSource : Le Monde 01/12/2017