Un nouveau constructeur automobile est impliqué dans le fameux scandale des moteurs diesel truqués afin d’en minimiser l’impact sur la pollution de l’air. Il semble maintenant clair pour tous que l’ensemble des constructeurs ont fait la même chose ou presque, concurrence et loi du marché oblige.
Mais ne vous inquiétez pas chers amis, tout va très bien, vos poumons et ceux de vos enfants sont en sécurité car le pneumologue professeur Michel Aubier l’a confirmé à l’Assemblée, les microparticules de diesel n’ont rien à voir avec les 50 000 cancers annuels meurtriers du poumon ! Ce n’est pas son employeur Total qui le lui a soufflé à l’oreille, il a dit ça conformément aux données les plus récentes et les plus sérieuses acquises par la science.
Les autorités allemandes enquêtent sur Opel, filiale du constructeur français PSA.
Selon les médias d’outre-Rhin, les moteurs des modèles Cascada, Insignia et Zafira auraient été truqués
Le constructeur automobile Opel, filiale de PSA, est visé par une enquête des autorités allemandes dans le cadre du scandale des moteurs diesel truqués, a annoncé samedi le Ministère allemand des transports.
« Il y a une audition officielle contre Opel en ce qui concerne trois modèles (de la norme diesel) Euro 6 », a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère, ajoutant que « rien de définitif » ne pouvait être dit avant les résultats finaux de la procédure.
Soixante mille véhicules concernés
Dans son édition parue dimanche, le tabloïd Bild, qui ne cite pas ses sources, affirme que l’Agence fédérale de l’automobile KBA, tutelle du secteur automobile allemand, détient « des éléments solides » selon lesquels le système de gestion des gaz d’échappement de certains modèles diesel d’Opel se met complètement à l’arrêt pendant la conduite « pour des raisons qui ne sont pas explicables techniquement ».
Selon Bild, il s’agit des modèles Cascada, Insignia et Zafira. Au total, 60 000 véhicules seraient concernés dans le monde, dont 10 000 en Allemagne.
Ils excéderaient « plus de 10 fois » les normes d’émission d’oxyde d’azote, écrit Bild. « La production actuelle n’est toutefois pas touchée », poursuit le journal, citant des sources internes à Opel. Le KBA a informé la marque « cette semaine » de ses soupçons et lui a donné « deux semaines » pour fournir sa réponse.
Opel avait affirmé en 2016 « ne pas installer de logiciels illégaux » dans ses voitures. « Nos moteurs répondent aux normes légales », avait alors indiqué le constructeur, rappelle Bild.
Plusieurs enquêtes en cours
Le scandale des moteurs diesel truqués a éclaté en septembre 2015, après que l’agence américaine de l’environnement (EPA) eut accusé Volkswagen d’avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel, dont environ 600 000 aux États-Unis, d’un logiciel capable de fausser le résultat des tests antipollution et dissimulant des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées.
Depuis, plusieurs parquets allemands ont ouvert des enquêtes pour fraude, manipulation de cours de bourse ou publicité mensongère contre des salariés de Volkswagen et ses marques Audi et Porsche, mais aussi de Daimler et de l’équipementier Bosch.
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Le Temps [Suisse] / AFP