On l’a déjà dit, la Belle de Mai est le quartier marseillais le plus pauvre d’Europe ! N’est-ce pas merveilleux pour le pays qui est considéré comme la 5e ou 6e puissance mondiale ! Rien de plus logique et de plus normal.
Près d’un an après l’effondrement des immeubles rue d’Aubagne à Marseille, la ville compte encore plus de 3.100 délogés et 100.000 personnes dans des logements indignes.
Près d’un an après le drame de la rue d’Aubagne à Marseille, « il y a plus de 3.100 délogés mais aussi 100.000 personnes qui vivent dans des taudis », a indiqué jeudi Florent Houdmon, de la Fondation Abbé Pierre (Fap).
« Depuis un an, on s’est retrouvés dans l’urgence à gérer une crise sans précédent (N.D.L.R. : suite à l’effondrement meurtrier de trois immeubles), maintenant il y a urgence à penser au long terme ! », a exhorté le directeur de l’agence régionale Paca de la Fap lors d’une conférence de presse.
Dans les Bouches-du-Rhône, selon des chiffres compilés par la Fap et dévoilés jeudi, 64.086 logements sont indignes (impropres à l’habitation, insalubres et/ou dangereux), et 115.000 sont suroccupés.
Photo d’illustration : le Parc Corot est une copropriété de 7 bâtiments — Mathilde Ceilles / 20 Minutes
20 minutes / AFP
11 octobre 2019