Même des experts de l’ONU demande à la France de revenir sur sa loi Sécurité globale car ils la considèrent comme étant incompatible avec le droit international et les droits de l’homme ! N’est-ce pas merveilleux ! Le gouvernement va s’empresser d’ignorer ce rapport ou tout simplement envoyer quelques godillots sur les plateaux télé expliquant que ces experts sont des gauchistes anarchistes…
En réalité, ce projet de loi est extrêmement dangereux car s’il passe en France, d’autres pays vont s’en inspirer en expliquant que si la patrie des droits de l’homme peut le faire, tout le monde peut également mettre en place cette loi. Ainsi, la France qui était la patrie des droits de l’homme va devenir, grâce à Macron, la patrie du piétinement des libertés fondamentales, la patrie des drones et du fichage en fonction de l’appartenance politique ou religieuse…
Cinq rapporteurs des Nations unies ont demandé à la France de réviser sa proposition de loi sur la sécurité, la jugeant « incompatible avec le droit international des droits de l’homme ».
Après avoir témoigné son inquiétude concernant la proposition de loi sur la sécurité globale, l’Organisation des Nations unies (ONU) passe à la vitesse supérieure. Dans le sillage des défenseurs des libertés fondamentales, des journalistes, des avocats et des militants, cinq rapporteurs de l’ONU ont demandé, jeudi 3 décembre, à la France de réviser ce texte sur la sécurité, le jugeant « incompatible avec le droit international des droits de l’homme ».
« Parmi les nombreuses autres dispositions de la proposition de loi qui pourraient limiter les droits de l’homme, l’article 22 autorisant l’utilisation de drones de surveillance au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme permettrait une surveillance étendue, en particulier des manifestants », ont fait savoir ces experts indépendants, estimant que cette proposition de loi va à l’encontre des engagements internationaux de la France en matière de droits de l’homme.
« Cela aura de graves implications pour le droit à la vie privée, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression dans le pays – ainsi que dans tout autre pays qui pourrait s’inspirer de cette législation. »
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Le Monde avec AFP et Reuters
4 décembre 2020