Il faut bien comprendre que la mise en place de 65 agents de sécurité représente une masse salariale de près de 300 000 € mensuels. D’où vient cet argent ? Comment se fait-il qu’il n’y a pas assez d’argent pour embaucher des infirmières des aides-soignantes mais toujours pour gaspiller encore et encore de surcroit dans la mise en place d’une ségrégation totalement illégale selon le statut sanitaire des patients !
Depuis le début de la crise il y a 18 mois, absolument aucun lit de réanimation supplémentaire n’a été créé en France contrairement à la promesse du mythomane Olivier Véran ! Au contraire, quelques milliers de lits ont été fermés malgré la crise sanitaire ! Du coup, il est facile et aisé de comprendre qu’il ne s’agit pas ici d’une crise sanitaire et que le gouvernement n’a pas pour objectif de sauver des vies, bien au contraire.
À partir du lundi 9 août et sous réserve de l’examen du texte par le Conseil constitutionnel, le pass sanitaire entre en vigueur dans les hôpitaux et les établissements médicaux.
Une logistique énorme pour la grande machine qu’est le CHRU de Nancy.
Chaque jour, 8 000 personnes passent les portes du CHRU de Nancy. Des soignants, des agents administratifs, des prestataires, des patients ou encore des visiteurs. L’instauration du pass sanitaire dans les hôpitaux et les établissements médicaux à partir du lundi 9 août, sous réserve de l’examen du texte par le Conseil constitutionnel ce jeudi, donne donc de quoi s’arracher les cheveux à la direction.
L’enjeu est de fluidifier les entrées
Avec ses 17 entrées rien que sur le site de Brabois, le CHRU de Nancy prévoit d’engager au moins 65 agents de sécurité pour contrôler les QR codes, via une entreprise externe. Aucune file spécifique ne sera mise en place. « Concrètement pour nous aujourd’hui le sujet est de faire en sorte que ça soit très rapide », explique Bernard Dupont, directeur général de l’établissement. La direction travaille actuellement avec les services informatiques pour que la carte d’accès à l’hôpital, scannée à l’entrée par les personnels, permette de vérifier en même temps le pass sanitaire. “Mais c’est compliqué car ça se heurte à des règles de confidentialité”, précise le directeur. Près de 90% des personnels sont vaccinés d’après les estimations de la direction.
« Il y a à la fois la volonté de gêner le moins possible nos salariés, les patients, mais aussi la circulation, poursuit-il. On connaît tous les bouchons autour du site de Brabois le matin, nous ne voulons donc pas en rajouter. »
Une réunion est prévue cette semaine avec la préfecture pour anticiper la mise en place de ce pass sanitaire.
Photo d’illustration : Le CHRU de Nancy-Brabois emploie plus de 9700 salariés © Radio France – Mohand Chibani
Lise Roos Weil,
France Bleu Sud Lorraine2 août 2021