Il s’agit d’aluminium, d’explosion du cours de l’énergie, notamment du gaz qui va avoir pour effet l’explosion du prix de l’électricité et du coup des industries utilisant cette énergie (chimie, aluminium, acier, ciment, papeterie, sucrerie, amidonnerie, etc) ! Pire encore, l’arrêt des importations du gaz néon ukrainien touchera l’industrie mondiale des semi-conducteurs car 70% du néon vient… d’Ukraine ! L’article de La Tribune parle également de titane, palladium, platine, ruthénium, iridium, rhodium… ; des pénuries de ces métaux touchent un nombre incalculable d’industries ! Du coup, quand Le Maire tient des propos belliqueux contre la Russie, il ne fait que se suicider et mener au désastre les Français. Ne pas oublier non plus les exportations françaises qui vont chuter (Michelin, Bel, Renault (Dacia et Lada), Bonduelle, Danone, Saint-Gobain, Safran, EDF, Schneider Electric, Orange, Total Energies (près de 20 % de sa production de gaz et de pétrole), Sanofi, Pernod Ricard, ainsi que Carrefour et Auchan.) !
La France importe énormément de minerais stratégiques venant de Russie et, à un degré moindre, d’Ukraine. L’arrêt des livraisons russes fait peser un risque pour des secteurs clés de l’industrie française.
L’industrie française s’apprête à énormément souffrir des conséquences de la crise ukrainienne, et plus précisément des sanctions qui isolent la Russie. Elle va devoir faire face à une pénurie de nombreux minerais dont certains sont critiques pour l’industrie tricolore. Ce qui met certaines filières en risque, comme notamment la production d’aluminium très dépendante des importations d’alumine venant de Russie. “La France est très dépendante de son seul fournisseur Rusal”, constate France Industrie dans une note évaluant les risques pour l’industrie française, que La Tribune s’est procurée. Ainsi, les industriels ont seulement trois mois de stock devant eux.
Les producteurs d’aluminium “ne peuvent interrompre la production sans de graves conséquences, estime l’organisation professionnelle représentative de l’industrie en France. De plus, le prix de l’aluminium étant mondial, la nouvelle hausse des prix de l’énergie ne peut se répercuter en aval et va poser d’énormes problèmes de rentabilité entraînant un arrêt peut être définitif des usines de production d’aluminium”.
Si les importations de gaz de Russie sont modérées (17%) – soit moins de 6% des importations énergétiques -, l’envolée des prix du gaz en Europe va avoir “un gros impact”…