On croit rêver, à vrai dire cauchemarder. Quelle est la faute médicale qui n’a pas été commise en France lors de cette crise sanitaire ? Un pays dont des professionnels de santé sont incapables de lire correctement une date de péremption n’est plus un pays.
Une erreur d’étiquetage a conduit à l’injection de vaccins Moderna et Pfizer dont la date limite d’utilisation était dépassée de quelques jours, à la fin du mois de février au centre de Vaulx-en-Velin, d’après une information exclusive du Progrès. A priori, il n’y aurait pas de danger, mais une nouvelle injection a dû être réalisée pour ces patients.
C’est le premier incident de cette ampleur en France. Selon une information du Progrès, plus d’un millier de personnes vaccinées contre le Covid-19 à la fin du mois de février au centre de Vaulx-en-Velin l’ont été avec des doses de Moderna et de Pfizer périmées. En charge de la politique vaccinale en région, l’ARS a confirmé les faits, évoquant 1 350 patients concernés.
Le délai de péremption aurait été dépassé de « quelques jours », assure l’agence, « les dates de décongélation n’ayant pas été reportées sur chacun des flacons par les professionnels du centre ».
Décongélation
Une fois décongelés, les vaccins, livrés par les HCL et les pharmacies devaient être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant un mois, avec une marge de deux jours. C’est une inspection inopinée conduite par l’ARS qui a permis d’identifier le problème. Les patients concernés…