Il est tout de même ahurissant de voir le principe même de la pharmacovigilance s’inverser totalement puisque nous pouvons observer ici que l’ANSM est au courant pour les milliers de cas graves de troubles de la fertilité chez les femmes et pourtant rien n’est fait pour arrêter ce massacre ! Ce qui est encore plus choquant c’est de constater que les jeunes femmes dont les menstrues ont été perturbées, et continuent de l’être à ce jour, ne sont pas concernées par le Covid-19 ! En d’autres termes, elles ont été injectées pour rien, elles ont pris un risque totalement inutile avec une balance bénéfice quasi nulle ! Affirmer que “11 000 cas sur 58 millions de vaccinés, cela peut paraître faible” est extrêmement grave et choquant car avant le Covid-19, quelques dizaines de cas auraient suffi pour le retrait du médicament commercialisé !
Une jeune femme décrit des règles qui ont duré presque un mois.
Une autre, des saignements « dix fois plus abondants ». Une maman, des douleurs au bas-ventre si prononcées qu’elle a eu l’impression de revivre son accouchement. Sur les réseaux sociaux, rassemblés sous le mot-clé « Où est mon cycle ? », les témoignages de femmes rapportant des troubles menstruels après avoir reçu le vaccin de Pfizer ou de Moderna contre le Covid-19 pleuvent. Ils complètent et/ou se rajoutent aux près de 11 000 déclarations de ce type déjà enregistrées « officiellement » par les centres de pharmacovigilance en France. Dans celles-ci, la plupart des événements rapportés sont médicalement « non graves » et réversibles.
Saignements trop longs ou au contraire absents pendant plusieurs mois, douleurs pelviennes et abdominales, réactivation des symptômes de l’endométriose… Effet du sérum ou réactogénicité (réaction comme de la fièvre ou des nausées provoquée par la vaccination et qui pourrait influer sur les hormones), que se passe-t-il ? Pour l’heure, le Comité de pharmacovigilance de l’Agence européenne du médicament n’a pas pu établir de lien entre les vaccins à ARN et les différentes anomalies relevées, mais Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l’Agence du médicament en France (ANSM) , ne fait pas le dos rond.
« Continuer à investiguer pour comprendre ce qui se passe »
Celle-ci vient de réunir associations de patientes, collectifs, collèges de gynécologie ou de sages-femmes, etc. Et publie ce jeudi une série de conseils. « Il y a une préoccupation des femmes, il faut la prendre en compte et ne pas les laisser seules face aux troubles qu’elles ressentent », nous assure-t-elle.
Déjà, en sensibilisant les professionnels de santé et en leur donnant la conduite à tenir. Mais aussi en incitant les concernées à systématiquement se déclarer sur un site dédié, afin de documenter leurs symptômes et pouvoir les analyser. « Cet appel à déclarations est essentiel, reprend la patronne de l’ANSM. On doit continuer à investiguer pour comprendre ce qui se passe. » Certes 11 000 cas sur 58 millions de vaccinés, cela peut paraître faible, « mais quand vous faites partie des concernées, c’est important », rappelle-t-elle. Mieux comprendre pour avancer et aussi ne pas braquer les femmes sur la vaccination, dont le bénéfice reste largement supérieur aux risques.
Photo d’illustration : Les femmes souffrant de troubles menstruels à la suite de la vaccination contre le Covid sont invitées à systématiquement se déclarer sur un site dédié, afin de documenter leurs symptômes et pouvoir les analyser. LP/Emma Guizot
25 juin 2022