Nous en sommes presque à la fin du mandat de Macron qui a succédé aux 5 années de François Hollande qui a lui même succédé au quinquennat de Sarközy et on vient d’apprendre que le procès de l’affaire Bygmalion aura lieu ! À ce rythme on saura la vérité en 2058, le temps pour Sarközy de mourir tranquillement dans son lit et de recevoir des obsèques nationales dans la cour des Invalides… Il faut dire que quand on a de l’argent, on se paie des avocats qui passent leur temps à ralentir le cours de la justice en multipliant les manœuvres dilatoires et les procédures aussi inutiles que chronophages.
La Cour de cassation a tranché le dernier recours de Nicolas Sarkozy : l’ancien président de la République n’échappera pas à un procès.
C’est désormais sûr : Nicolas Sarkozy sera jugé pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle malheureuse de 2012, révélées par l’affaire Bygmalion. La Cour de cassation a jugé irrecevable ce mardi son ultime recours, validant son renvoi devant un tribunal.
En mai dernier, le Conseil constitutionnel avait considéré que son renvoi devant le tribunal correctionnel n’était pas contraire à la Constitution. Cette décision rendait quasi certain le renvoi de l’ancien président devant le tribunal correctionnel pour « financement illégal de campagne électorale », un délit passible d’un an de prison et de 3750 euros d’amende.
Dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir dépassé le plafond autorisé des dépenses électorales de plus de 20 M€, alors qu’il avait été informé d’un risque de dérapage, ce qu’il réfute. La facture avait atteint les 42,8 M€ soit plus du double du seuil autorisé alors fixé à 22,5 M€.
En 2013, le Conseil constitutionnel avait rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour un dérapage de 363 615 €. Au printemps 2014 avait été mis au jour le vaste système de fausses factures entre l’agence de communication Bygmalion et l’UMP visant à couvrir l’emballement des dépenses.
Huit autres personnes seront jugées dans cette affaire, dont Bastien Millot, cofondateur de la société Bygmalion.
Photo d’illustration : Paris, le 30 septembre 2019. Nicolas Sarkozy à son arrivée l’église de Saint Sulpice pour l’hommage à Jacques Chirac. LP/Olivier Corsan
1er octobre 2019