C’est ce très mauvais personnage politique, François Bayrou, à qui on doit l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 après son soutien précieux, qui vient d’être mis en examen pour « complicité et recel de détournement de fonds publics » ! C’est ce même François Bayrou qui passe quotidiennement sur les plateaux télé pour nous expliquer que tout ce que fait Macron est très bien pour la France, il va d’ailleurs certainement le soutenir pour la prochaine élection. Attention, c’est une affaire de gros sous puisqu’il est question d’1,4 million d’euros de préjudice pour le Parlement européen ! Le rapport de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales a précisé que « Pour faire vivre son parti et assurer son fonctionnement à moindre coût, François Bayrou et Marielle de Sarnez, épaulés par les cadres du parti, ont mis au service de l’UDF, puis du MoDem, des assistants parlementaires rémunérés par le Parlement européen » !
On se demande par contre pourquoi avoir attendu 5 ans avant d’arriver à cette étape de la mise en examen du MoDem ! Certes les députés européens ont été déjà mis en examen en 2019, mais on ne peut que constater l’extrême lenteur de la justice française qui permet d’ailleurs à ces hommes et femmes politiques de continuer à en faire, sans trop de problèmes.
Les enquêtes sur les assistants parlementaires européens marquent une nouvelle avancée.
Le Mouvement démocrate (MoDem) et l’Union pour la démocratie française (UDF) ont été mis en examen en décembre pour « complicité et recel de détournement de fonds publics » dans l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires d’eurodéputés centristes, a-t-on appris de sources proches du dossier, jeudi 6 janvier.
Quinze personnes, dont François Bayrou, l’ancien garde des sceaux Michel Mercier et les anciens eurodéputés Sylvie Goulard…
Photo d’illustration : François Bayrou s’exprime lors de l’ouverture du congrès extraordinaire de l’Union pour la démocratie française (UDF) appelé à approuver la création du Mouvement démocrate (MoDem), le 30 novembre 2007, à Paris.
AFP
6 janvier 2022