Sauf qu’ils oublient tous de vous dire que la nouvelle loi votée, dite Sapin II “…va donc autoriser le haut conseil de stabilité financière, présidé par le ministre de l’Économie, à “suspendre, retarder ou limiter pour tout ou partie du portefeuille le paiement des valeurs de rachat… En clair, les retraits des épargnants pourraient être limités dans le temps, pendant six mois (renouvelables).” (Source : Le Point). Si le système était si sûr et protégé, pourquoi cette loi votée fin 2016.
Il serait intéressant et juste de le dire aux gens qui sont encouragés et quasiment poussés à se jeter dans les bras des assureurs mais non, M. Spitz vient avec son joli costume, sa pose bien calculée, cool et sympa. Mais non, il ment car on ne peut pas retirer son argent. Sa réponse sera plus simple : il ne répond pas à la question, il la contourne. Il fait comme si la crise des subprimes n’était pas passée par là, ni celle des CDS… On prend les mêmes et on recommence à mentir jusqu’au krach final…
“L’assurance-vie reste le meilleur placement financier : celui de la sécurité, de la simplicité et celui de la liquidité.”
C’est Bernard Spitz, président de la FFA, qui l’affirme lundi 17 octobre dans “L’éco” en réponse à la question de Jean-Paul Chapel sur la menace qui plane sur cette assurance avec les taux d’intérêt de plus en plus bas.
Il poursuit: “si vous enlevez l’inflation, qui vous donne les chiffres en net, vous vous apercevez que l’année dernière, le rendement net était supérieur à celui de l’année précédente. C’est également le meilleur rendement de l’ensemble des produits financiers.“
À la réponse à la Question qui fâche du Huffington Post, à propos de la quête de modernité de l’assureur, Bernard Spitz se défend: « Ça n’est pas une question de cosmétique. Cette transformation est une réalité. Le standard va maintenant être celui de la révolution numérique”.
14 millions de sinistres par an
La presse parle de 750 000 conducteurs automobiles qui conduisent sans assurances, Bernard Spitz répond: “Il y a eu environ 2500 sinistres qui ont été réglés depuis le début de l’émission. Il y en a 14 millions par an.”
Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Bernard Spitz a choisi If de Bernard Lavilliers. Texte écrit par Rudyard Kipling et traduit par Charles Baudelaire, il justifie ce choix: “lorsqu’on accorde le prix Nobel à un grand chanteur, c’est bien la preuve que la chanson peut être un art majeur.”
Shana Loustau — France Télévisions