Nous sommes très très loin de la protection de l’enfance, on est ici dans le plus sordide comportement possible envers les enfants, les offrir à des proxos ! Pourquoi les Français laissent faire ça ? Cette ordure de prédateur pédocriminel leur offrait de la drogue, de l’alcool ou des vêtements. Pire encore, pourquoi ce silence de l’autorité judiciaire étant donné la gravité des faits ? De plus, comment ose-t-elle se mettre en maladie et pourquoi la Sécu laisse faire alors qu’elle a été mise à pied ?
L’information n’a pas filtré depuis mars dernier. Elle s’avère pourtant explosive. Le Conseil départemental du Tarn-et-Garonne est frappé de plein fouet par une affaire judiciaire sensible. En mai 2024 la Dépêche du Midi révèle l’arrestation d’un Montalbanais d’une cinquantaine d’années soupçonné de viols, corruption de mineurs et proxénétisme. Pour attirer des adolescentes âgées de 13 à 15 ans, l’individu leur offrait notamment de la drogue, de l’alcool ou des vêtements.
Selon les informations de France 3, une employée de la collectivité, ex-compagne du proxénète, aurait fourni à ce dernier des informations confidentielles sur trois jeunes filles placées au sein de l’Aide sociale à l’enfance ASE 82.
« Elle s’est dénoncée elle-même, confirme Damian Moore, directeur général des services du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne. Nous avons décidé aussitôt le 25 mars de la suspendre durant 4 mois, d’enclencher une enquête interne et de déposer plainte auprès du parquet de Montauban pour divulgation de données personnelles et atteinte au secret professionnel. »
Le journal local évoquait déjà en mai dernier l’existence de possibles « complicités » afin de « corrompre ces mineures partageant un profil similaire. » En l’occurrence, des jeunes filles ayant des « antécédents et des fragilités psychologiques. »
En échange de « cadeaux« , l’individu aurait obtenu des faveurs sexuelles et aurait prostitué d’autres adolescentes via le site Coco, plateforme fermée par la justice car considéré comme un repère de prédateurs.
L’employée du Conseil départemental, ayant reçu en 2013 la médaille d’honneur régionale, départementale et communale pour son travail au sein de la collectivité, pourrait donc être cette « complice. »
Au sein du CD 82, la gêne est palpable. « Nous avons fait ce que nous avions à faire, assure Damian Moore. 13 personnes ont été auditionnées dans le cadre de notre enquête administrative. Sur la base de ses conclusions, nous déciderons ou pas d’engager un conseil de discipline. Nous ne voulons pas que cette affaire salisse les travailleurs sociaux qui sont exemplaires au quotidien. Ce qui s’est passé est une dérive individuelle. »
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