Il est toujours bon de rappeler les forfaits de Big Pharma, plus exactement de Big Mafia, en publiant cet article de 2009 relatant les crimes nombreux de Merck – en Australie notamment – avec la commercialisation du très dangereux poison, le Vioxx, responsable de dizaines de milliers de morts dans le monde (sauf en France parce qu’en France on est plus intelligents, plus forts ; on est gouvernés par des êtres exceptionnels) ! La lecture de l’article ci-dessous démontre à quel point le comportement des salariés de Big Pharma n’a rien à envier à celui de la mafia qui élimine la concurrence à coups d’assassinats, c’est tout simplement effrayant.
Ce comportement extrêmement grave, criminel, doit être condamné avec vigueur, doit être dénoncé en masse. Vous comprenez mieux maintenant comment les médecins et autres professeurs, corrompus par l’industrie, vont sur les plateaux télé discréditer leurs collègues qui se positionnent contre les intérêts de Big Pharma. C’est une stratégie qui a été dénoncée dans les tribunaux australiens, il suffisait de lire les courriers électroniques des employés de Merck. Cette entreprise s’était illustrée ,d’ailleurs à l’époque, en éditant avec le géant de la littérature médicale Elsevier, de faux articles scientifiques écrits par de faux médecins afin de faire la promotion de leurs produits mortels.
Merck a dressé une « liste noire » des médecins qui critiquaient le Vioxx, selon un témoignage recueilli dans le cadre d’un recours collectif contre le Vioxx en Australie.
La liste, envoyée par courrier électronique entre les employés de Merck, contenait des noms de médecins accompagnés des mentions « neutraliser », « neutralisé » ou « discréditer ».
Selon The Australian, des courriels de Merck datant de 1999 montrent que des cadres de l’entreprise se plaignent des médecins qui n’aiment pas utiliser le Vioxx. L’un de ces courriels disait : « Nous devrons peut-être les chercher et les détruire là où ils vivent :
Il se peut que nous devions les rechercher et les détruire là où ils vivent […]. »
L’avocat des plaignants a donné cette évaluation :
Cela montre le côté obscur de l’utilisation des leaders d’opinion clés et des leaders d’opinion … s’ils disent des choses que vous n’aimez pas entendre, vous devez les neutraliser … Cela suggère une certaine culture au sein de l’organisation sur la façon de traiter vos opposants et ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.The Australian :
Le tribunal a appris que James Fries, professeur de médecine à l’université de Stanford, avait écrit à Ray Gilmartin, alors directeur de Merck, en octobre 2000, pour se plaindre du traitement réservé à certains de ses chercheurs qui avaient critiqué le médicament.
« Pire encore, des allégations de contrôle des dommages de Merck par l’intimidation ont été formulées », écrit-il. « Cela est arrivé à, au moins, huit chercheurs (cliniques) […]. Je suppose que j’ai moi-même été légèrement menacé, mais je n’ai jamais parlé ou écrit sur ces questions ».Ces allégations font suite aux révélations selon lesquelles Merck a créé une fausse revue médicale – l’Australasian Journal of Bone and Joint Medicine – pour publier des études sur le Vioxx, a commandé des chansons pop sur le Vioxx pour inspirer son personnel et a payé des rédacteurs fantômes pour rédiger des articles sur le médicament.
Précédemment :
Nouvelles allégations de Merck : Un faux journal, des études écrites par des fantômes, des chansons pop sur le Vioxx, des responsables des relations publiques qui harcèlent les journalistes.
Actualités en vogue
JIM EDWARDS
6 mai 2009
Titre de l’article original en anglais : Merck Created Hit List to “Destroy,” “Neutralize” or “Discredit” Dissenting Doctors
Traduction : Lelibrepenseur.org avec DeepL Translator