Alors que l’entreprise Johnson & Johnson vient d’être condamnée par un tribunal US, tout ce qu’il y a de plus officiel, à payer 100 millions d’euros à une femme victime d’un cancer des ovaires suite à l’utilisation d’un talc de sa fabrication, les autorités françaises ne vont pas pour autant alerter le public et retirer ce talc de la vente ! Ohhh que non, à quoi bon ? Comme à leur habitude, elles ne vont même pas prendre la peine d’informer le public. Rappelons que le Mediator de Servier était interdit dans de nombreux pays, dont l’Allemagne notre voisine, mais toujours vendu en France, le temps probablement de tuer encore quelques malades supplémentaires…
À moins que l’on veuille nous faire accroire que la cancérogénicité de ce talc ne soit effective que sur les Américains et non sur les organismes français, du fait que nous ne soyons pas tout à fait identiques, biologiquement parlant…
Aux États-Unis, un tribunal du Missouri vient de condamner l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson à verser plus de 100 millions d’euros (150 millions de dollars canadiens) à une sexagénaire victime d’un cancer des ovaires.
La plaignante pointe du doigt un talc, destiné à la toilette intime, qu’elle dit avoir utilisé pendant de nombreuses années, avant de tomber malade.
Johnson & Johnson a annoncé son intention de faire appel. En un an, l’entreprise a déjà été condamnée à trois reprises pour des motifs identiques, et est visée aujourd’hui par plus de 2000 poursuites judiciaires.
La justice accuse le groupe pharmaceutique de ne pas avoir suffisamment informé ses clients sur les risques de cancers liés à ses produits à base de talc.
HuffPost [Québec]