Ce n’est pas le premier article que l’on poste concernant l’inutilité du dépistage systématique du cancer du sein chez les femmes de plus de 50 ans. En effet, nous avons déjà posté un article qui démontrait que tous les professionnels de santé chercheurs travaillant sur ce sujet étaient à 75 % favorables à ces dépistages lorsqu’ils étaient en lien financier avec l’industrie. Ce pourcentage est divisé par deux lorsque ces chercheurs sont salariés du secteur public. Nous avions également posté une autre étude du réseau Cochrane, une vidéo réalisée par un médecin, qui démontraient là encore l’inutilité de ces dépistages et la dangerosité de l’ajout d’un facteur cancérigène supplémentaire un environnement déjà très agressif comme les rayons X.
Dr Bernard Duperray vient ce jour offrir un témoignage glaçant ! Il affirme avoir réalisé en 40 ans de carrière 200 000 mammographies. Comme conclusion, il s’étonne que ces millions de mammographies réalisées pendant ces longues années n’ont pas permis de faire baisser le nombre de cancers, le nombre de mastectomies… en réalité, tout ceci n’a servi à rien du tout pour les femmes, bien au contraire, cela a entraîné des surdiagnostics qui ont conduit certaines femmes à suivre des traitements très lourds de chimiothérapie et de radiothérapies totalement inutiles, ayant même conduit certaines d’entre elles au cimetière !
Le docteur Bernard Duperray explique comment l’opération de santé publique n’a, selon lui, atteint aucun de ses objectifs, et a même produit du surdiagnostic.Quelques-unes
Le Dr Bernard Duperray a réalisé quelque 200 000 mammographies en quarante ans de carrière. « Le dépistage, il ne faut pas oublier que ça fait appel à des femmes qui sont, a priori, bien portantes », pointe-t-il. Il dénonce ainsi le dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de plus de 50 ans.
Les objectifs initiaux non atteints
« On pouvait s’attendre, en faisant du dépistage, à voir diminuer le nombre des cancers avancés. Or, le nombre de cancers avancés ne diminue pas avec le dépistage. Il est simplement dilué par des cancers plus petits », explique-t-il. Ainsi, le dépistage devait limiter le nombre de traitements agressifs, et voir diminuer le nombre de mastectomies. « Il n’en est rien », assure le Dr Duperray.
Selon le médecin, l’opération de santé publique n’a atteint aucun de ses objectifs initiaux, « ni sur la mortalité, sur les formes avancées, ni sur l’agressivité médicale ». Le dépistage de masse génère du surdiagnostic. « C’est des cancers qui n’auraient pas eu d’inconvénients sur la patiente si ça n’avait pas été trouvé », démontre le Dr Bernard Duperray.
17 septembre 2019