Ceci est une leçon magistrale de chutzpah donnée par l’avocat actuel de Monsieur Harvey Weinstein. C’est tout simplement magique, absolument rien n’arrête ces dégénérés décadents dans la protection de leurs intérêts criminels. Cette technique de défense va encore mettre à mal le métier d’avocat car si on accumule toutes les dernières stratégies de défense utilisées par Monsieur Jacubowicz, Dupont Moretti… on est obligé de constater que le métier d’avocat est en train de se ridiculiser complètement. On ne peut pas faire les moralisateurs à longueur de journée dans les médias et en même temps mentir, manipuler et tromper tout le monde à ce point ! On ne peut pas fonder les décisions judiciaires sur des mensonges aussi grotesques !
Dans un entretien à The Times, l’avocat du producteur américain évoque des pratiques qui ont cours depuis plusieurs décennies pour poser les bases de sa stratégie de défense.
Quand Harvey Weinstein ne fait pas parler de lui, c’est son homme de loi qui prend la relève. Dans un entretien pour le quotidien britannique The Times publié ce samedi, Benjamin Braffman, l’avocat du producteur de cinéma américain, a déclaré que si une femme “décide d’avoir des relations sexuelles pour faire avancer sa carrière” cela “ne constitue pas un viol”.
« La promotion canapé n’a pas été inventée par Harvey Weinstein », affirme le même interlocuteur, qui en profite pour poser les bases de sa stratégie de défense dans les médias. L’industrie du cinéma avait déjà cette réputation « avant ma naissance », assure-t-il. Il ajoute : « Si une femme décide qu’elle a besoin d’avoir des relations sexuelles avec un producteur d’Hollywood afin de faire avancer sa carrière, et qu’elle le fait en effet, et qu’elle trouve tout ça dégoûtant, ce n’est pas du viol ».
Dans cet entretien, l’avocat insiste beaucoup sur la responsabilité des femmes qui auraient fait ce choix. « Vous avez pris la décision volontaire que vous êtes prêt à faire quelque chose qui est personnellement répugnant dans le but de faire avancer votre carrière », poursuit-il, « ce n’est pas un crime ».
Accusé par une centaine de femmes
Depuis les premières révélations du New York Times début octobre, plus d’une centaine de femmes, dont des célébrités comme Ashley Judd, Gwyneth Paltrow ou Salma Hayek, ont accusé Harvey Weinstein de les avoir harcelées, agressées ou violées, souvent il y a des années.
Plusieurs victimes présumées l’ont assigné en justice. Le producteur de 65 ans est aussi sous le coup d’enquêtes menées par les polices de New York, Los Angeles et Londres, même s’il n’a fait l’objet d’aucune inculpation jusqu’ici.
Face à ces accusations, qui ont donné naissance au mouvement anti-harcèlement #MeToo, les avocats d’Harvey Weinstein ont toujours démenti qu’il ait eu des rapports sexuels non consentis.
L’avocat de DSK dans l’affaire du Sofitel
En février, Benjamin Brafman -qui avait obtenu l’abandon des poursuites contre Dominique Strauss Kahn dans l’affaire du Sofitel- a assuré que, « si le comportement de Harvey Weinstein n’a pas été irréprochable, il n’y avait certainement rien de criminel, et à la fin de l’enquête il apparaîtra clairement que Harvey Weinstein a promu plus de femmes à des rôles-clé que tout autre responsable du secteur ».
Dimanche, l’académie des […]
L’Express / AFP