En réalité l’hôpital public ne se désintègre pas uniquement à cause de la gestion politique catastrophique des différents gouvernements précédents mais à cause de l’incompétence crasse et de la lâcheté du personnel soignant incapable de défendre ses intérêts depuis des décennies. Comment est-il possible que le corps médical qui est extrêmement riche, formé intellectuellement et ayant infiltré depuis longtemps les sphères du pouvoir, soit incapable de défendre ses intérêts ? Depuis des décennies de nombreux ministres étaient médecins, de très nombreux parlementaires, députés et sénateurs, sont également médecins ! Comment ont-ils pu laisser se dégrader à ce point la situation sans réagir ?
De toute façon, le vrai visage du corps médical est apparu lors de cette crise sanitaire puisqu’il a brillé par sa lâcheté en abandonnant le personnel soignant qui a refusé de se faire vacciner ; ce même corps médical se rend complice quotidiennement d’un nombre incalculable de piétinements du code de déontologie.
« 50% des lits sont fermés dans les urgences neuro-vasculaires à Paris » selon le Dr Olivier Milleron ! En d’autres termes, malgré plus de 200 milliards d’euros de budget annuel de la Sécurité sociale, vous avez plus de chances de mourir aujourd’hui à l’hôpital public que d’être soigné ! Malgré cet état catastrophique, ce constat dramatique, vous avez toujours les mêmes morticoles cathodiques totalement corrompus par Big Pharma qui passent leur temps sur les plateaux télé à terroriser la population concernant le Covid-19 !
La colère monte depuis un moment et pousse le monde de la santé, en pleine 5e vague de coronavirus, à descendre dans les rues pour défendre leurs conditions de travail.
Alors que des manifestations sont prévues un peu partout en France ce samedi 4 décembre, Olivier Milleron, médecin spécialisé en cardiologie et maladies vasculaires à l’Hôpital Bichat à Paris et membre du Collectif inter-hôpitaux alerte sur un hôpital public qui « se désintègre » .
« La situation est très grave, cela fait plusieurs années que les personnels sont mobilisés avec notamment la démission des chefs de services, avant le covid », constate le médecin, qui déplore « des promesses non tenues » après la première vague et « une situation revenue à la normale avec des conditions tellement difficiles que les soignants ne protestent plus, mais s’en vont ».
Dénonçant une « trahison » après les « applaudissements au bord des fenêtres » en mars 2020 ainsi que le « discours d’Emmanuel Macron », Olivier Milleron réclame des actes urgents pour les hôpitaux au plus vite : « On est en train de diminuer l’offre de soin à la population », regrette-t-il, ajoutant que, dans son service, « 30% des lits ont été fermés parce qu’on n’a plus d’infirmières », et que « 50% des lits sont fermés dans les urgences neuro-vasculaires à Paris ». « Cela veut dire qu’en cas d’AVC à Paris, le SAMU va tourner pour vous trouver une place et vos chances de séquelles seront augmentées », a-t-il d’ailleurs expliqué.
Photo d’illustration : Un hôpital – Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
édité par Romain Giraud4 décembre 2021