Dans la logique de ces dégénérés, celui qui a volé le plus ne peut critiquer celui qui a volé le moins, oubliant du même coup qu’ils sont tous deux de misérables voleurs. Nous avons une classe politique extraordinaire que le ridicule ne gêne même plus. Ils se disent de droite, de gauche, du centre ; en fait, ils sont tous dans la mêlée à vouloir s’accaparer une parcelle de pouvoir qui leur donnera accès aux privilèges et leur permettra de se joindre à la curée générale. Pauvre peuple de France qui est appelé régulièrement à élire dans la joie ceux qui le dépèceront. Pendant que la France est confrontée à une crise grave qui n’a pas encore atteint son acmé, le Premier ministre dilapide les deniers publics dans des dépenses insensées et futiles en faisant l’école buissonnière et en se rendant à un match de foot, disputé de surcroît entre deux équipes étrangères. Rappelons que le voyage s’est fait en avion de la république à bord duquel avaient pris place Manu El Blancos et deux de ses enfants. C’est dire que s’ils avaient le champ complètement libre, ces voyous politiques se comporteraient véritablement en monarques absolus. C’est pourquoi je persiste à dire que dans le paradigme actuel encadré par la maçonnerie, les politiques plus sales que jamais, veulent tirer tout le monde vers le bas ; aussi, notre rôle est-il de les dénoncer et de résister.
L’escapade de Manuel Valls, en plein congrès du PS, à Berlin pour la finale de la Ligue des champions a fait polémique. Surtout à droite. Le Premier ministre s’en est justifié, et tout le gouvernement a sa suite à expliquer qu’il n’y avait rien de choquant à ce qu’il aille en Allemagne assister à la rencontre aux côtés de Michel Platini, le président de l’UEFA, et d’Angela Merkel, la chancelière allemande.
C’est d’ailleurs le premier argument avancé ce lundi 8 juin par le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard. Sur France Info, le radical de gauche souligne ainsi l’invitation officielle de Michel Platini au Premier ministre français, ainsi que la présence de « personnalités ». « Je ne suis pas du tout choqué par la présence du Premier ministre à ce match », insiste-t-il.
Face aux critiques de la droite, notamment de Les Républicains, Thierry Braillard contre-attaque en comparant ce voyage à deux affaires actuelles qui continuent de secouer Nicolas Sarkozy et l’ex-UMP : l’affaire des sondages de l’Élysée et l’affaire Bygmalion. Aussi trouve-t-il indécentes ces critiques de l’opposition :
Quand je vois que la droite se jette sur cette polémique, j’aimerais bien qu’ils mettent d’un côté le coût de cet avion, et de l’autre côté le coût des sondages que monsieur Sarkozy a demandé à l’Élysée pendant un an. Et ils verront que monsieur Valls peut quasiment faire des aller-retour tous les jours avec le montant qui a été dépensé avec l’argent du contribuable pour des sondages dont personne n’a vu la réalité.
Il poursuit :
Donc un peu de décence. Et puis quand on a l’affaire Bygmalion, on est encore plus décents et on ne va pas sur ce genre de polémiques.
[BONUS TRACK] Non, Thierry Braillard, ce n’est pas « le papa » de Manuel Valls qui a écrit l’hymne du Barça
Non, Manuel Valls n’est pas allé à Berlin en tant que supporteur du FC Barcelone, mais bel et bien en tant que chef du gouvernement, appuie Thierry Braillard. Il dit :
On sait que son papa a écrit l’hymne du Barça. Le but n’était pas d’aller supporter le Barça, le but c’était de représenter la France.
Sauf que Thierry Braillard se trompe. Ce n’est pas le « papa » de Manuel Valls qui a composé l’hymne du club catalan. C’est un cousin germain de son père, comme il l’expliquait au JDDrelayé par Rue89, parfait homonyme du Premier ministre, Manuel Valls, qui est à l’origine de la musique de l’hymne du champion d’Europe.