Jean Quatremer vient de publier un article dans Libération qui a eu l’effet d’un tsunami sur l’institution européenne puisqu’il en démontre la corruption jusque dans ses fondements. Ce système mafieux a été mis en place par le PPE ou le groupe des partis conservateurs européens dirigés par l’Allemagne de la CDU. Nous apprenons dans cet article la condamnation de Karel Pinxten, membre belge de la Cour des comptes européenne, par la Cour de justice de l’Union européenne le 30 septembre 2021, pour le détournement de 500.000 euros ! Le cœur nucléaire de l’Union européenne qui est censé contrôler les flux budgétaires est totalement corrompu depuis au moins 3 décennies ! Les preuves du trafic d’influence et du lobbying des entreprises privées sont très nombreuses ! Tout ce beau monde dîne ensemble très régulièrement dans les meilleurs restaurants avec l’argent du contribuable (exemple : 12 décembre 2015, 11 personnes, dont Thierry de l’Escaille, ont festoyé pour la somme de 2 178 euros facturés à la CCE), d’aucuns pratiquent des parties de chasse régulières dans les plus beaux domaines forestiers européens !
Les liens sont tellement ténus entre tous ces membres corrompus de l’institution européenne que même la publication de la condamnation de Karel Pinxten par l’Olaf a été retardée un maximum possible. En réalité, le loup est dans la bergerie, c’est lui qui en assure la sécurité. Ce sont donc ceux qui contrôlent et surveillent qui sont censés juger ceux qui volent et qui détournent, c’est-à-dire les mêmes ! Il est véritablement urgent de mettre fin à cette mascarade européenne car elle n’a que trop de pouvoir, composée de techniciens qui n’ont pas été élus et qui sont grassement payés avec un argent facile qui coule à flots.
Commission, Cour de justice, Office de lutte antifraude… « Libération » révèle un vaste réseau au sommet de l’UE, où se mêleraient conflits d’intérêts et trafics d’influence.
Un système qui impliquerait pour l’essentiel des membres du Parti populaire européen (PPE).
La condamnation de Karel Pinxten, membre belge de la Cour des comptes européenne (CCE) entre 2006 et 2018, par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), le 30 septembre, pour avoir notamment détourné 500 000 euros selon l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), a montré que la fraude pouvait même toucher une institution censée être composée d’incorruptibles. Le drame est que cette affaire n’est que la partie émergée d’un iceberg : c’est ce que démontre l’enquête de Libération sur la Cour des comptes européenne, publiée ce 26 novembre. Pire, en tirant le fil de l’affaire Pinxten, Libération a mis au jour un véritable système de conflits d’intérêts et de trafic d’influence qui étend ses ramifications non seulement à la Commission, mais aussi à la CJUE, le temple du droit européen, qui implique pour l’essentiel des membres du PPE (Parti populaire européen), la maison mère des partis conservateurs européens. C’est un «Etat PPE» qui a fait son nid au cœur de l’Union européenne pour le plus grand profit de ses membres.
Il suffit de s’intéresser aux signatures figurant en bas de l’arrêt condamnant Pinxten pour ….
correspondant européen
1er décembre 2021