Cette vidéo démontre qu’il existe encore quelques rares journalistes dignes de ce nom mais pire, elle démontre que Sophie Wilmès sait ce qu’elle fait, qu’elle est consciente des conflits d’intérêts insupportables et inacceptables des membres de cette commission et elle les camoufle, elle essaie de les minimiser ! Tout ceci ne pourra durer éternellement d’autant que la crise sanitaire actuelle ne peut être gérée par les politiciens responsables de la destruction du système de soins et de la prise de pouvoir de Big Pharma !
Après la conférence de presse sur les décisions prises lors du Conseil national de sécurité, la Première ministre Sophie Wilmès a répondu aux questions des journalistes.
Parmi celles et ceux-ci, un homme qui prévient d’emblée qu’il va être « un peu dérangeant ». Celui-ci a d’abord énuméré des entreprises pour lesquelles les ministres du gouvernement et des membres de leurs équipes ont travaillé auparavant : « Monsieur Philippe De Backer a travaillé de 2009 à 2011 chez Vesalius Biocapital et vous le choisissez comme responsable de la Task Force en charge de la recherche de matériaux indispensables pour lutter contre le coronavirus »… Il cite également le nom de l’un de ses collaborateurs, « qui travaillait pour KPN, et qui participe notamment à nous imposer la 5G, pour laquelle je ne vois pas vraiment de principe de précaution dans votre gouvernement ».
« Je vous encourage à terminer votre question et j’y répondrai »
Il a alors été recadré par la Première ministre : « Monsieur, je n’ai pas l’intention de vous interrompre, mais si vous avez l’intention de donner l’entièreté des CV des gens qui travaillent, et qui comme n’importe qui d’autre ont droit à un peu de privacy, je vous encourage à terminer votre question et j’y répondrai ».
Le journaliste, qui est l’un des rédacteurs en chef d’un média militant se voulant « antiproductiviste », questionne : « Quelle légitimité démocratique y a-t-il à prendre ces décisions quand la plupart des membres qui décident et qui réfléchissent font partie des multinationales et de la finance ? ». « La question, ce n’est pas comment vos services de presse ont laissé entrer un journaliste qui pose de vraies questions, mais pourquoi ces questions ne sont pas débattues démocratiquement ? », ajoute-t-il.« Vous venez d’introduire dans cette salle de presse la question biaisée politiquement »
La Première ministre a tout d’abord soulevé que sa question était orientée : « Vous venez d’introduire dans cette salle de presse la question biaisée politiquement, ce qui en général, n’est pas l’habitude des journalistes. Soit », a-t-elle entamé, ajoutant : « Je rappellerai quand même que les gens sont libres de travailler, de changer de carrière, de décider de s’engager pour le bien commun, peu importe ce qu’ils ont fait avant, et je peux vous garantir que ce n’est pas la société pour laquelle vous travaillez qui définit l’homme ou la femme que vous êtes. C’est en tout cas la liberté fondamentale en laquelle on croit encore dans ce pays, bien heureusement. Je rappellerai dès lors, pour sortir de la polémique, le processus décisionnel dans lequel nous sommes inscrits, à savoir des groupes d’experts qui, de par leurs connaissances, leurs expériences, de par leur volonté aussi de se consacrer, en dehors de leurs heures de travail, sans compensation, de nouveau pour le bien commun, qui travaillent jour et nuit pour nous apporter des conseils. Derrière cela, la décision politique, elle est ce qu’elle est, c’est-à-dire qu’elle revient au politique. C’est le politique qui prend ces décisions, et derrière le politique ou avant le politique, il y a des élections, des votes de confiance au Parlement. Il y a aussi la volonté en ce qui concerne ce gouvernement fédéral, d’élargir l’adhésion, parce qu’alors qu’il n’est pas obligé de le faire, il prend ces décisions d’un commun accord avec les entités fédérés, s’agissant de décisions fondamentales pour la Santé, et j’irai même au-delà, la vie de nos concitoyens ».
15 avril 2020