Ce qui est intéressant dans cet article ce n’est pas la gestion différente de la crise sanitaire au Royaume-Uni mais c’est de retrouver le voyou de Neil Ferguson, épidémiologiste à l’Imperial College à Londres, toujours conseiller Boris Johnson malgré ses nombreux scandales et échecs. Ceci démontre que le système a mis en place des pions qui sont là pour atteindre un objectif et quelque soit leurs erreurs ou leurs manipulations, ils ne les changeront pas. Ce voyou a été mis en place par Big Pharma, financé par Bill Gates, il sait parfaitement ce qu’il a à faire.
Un virus qui circule à des niveaux très élevés depuis quatre mois (en moyenne 30 000 nouvelles infections par jour sur les sept derniers jours), mais des hospitalisations bien moins nombreuses que lors des précédentes vagues (entre 700 et 800 admissions par jour, 919 personnes placées sous ventilation) et un nombre de décès important mais lui aussi stable (plus de 100 décès quotidiens depuis mi-septembre)…
Alors qu’une partie de l’Europe est submergée par une cinquième vague épidémique, la situation sanitaire au Royaume-Uni est étonnamment moins alarmante qu’en Autriche, en Slovaquie ou aux Pays-Bas. Et ce, en dépit de l’abolition de toutes les mesures de précaution sanitaire en juillet (en Angleterre seulement), comme la distanciation sociale ou l’obligation du port du masque dans les transports en commun, et le choix du gouvernement Johnson de ne pas introduire le passeport vaccinal.
« Rien dans les données disponibles n’indique qu’il faut activer notre plan B », a assuré Boris Johnson, en début de semaine. Le « plan B » prévoit la réintroduction de mesures sanitaires, à commencer par l’obligation du port du masque et le travail à la maison.
Hausse de l’immunité et vaccination
Même opinion pour le professeur Neil Ferguson, épidémiologiste à l’Imperial College à Londres : « A ce stade, le plan B n’est pas nécessaire. » Interrogé par Le Monde et un groupe d’autres journaux européens, le 23 novembre, avant la découverte du variant Omicron, qui pourrait être plus contagieux que le variant Delta et présente des risques de résistance aux vaccins, l’épidémiologiste, qui fait partie des conseillers scientifiques du gouvernement Johnson, tente une explication. « Si nous sommes dans une situation différente du reste de l’Europe, c’est principalement parce que nous avons permis à l’infection de se propager à de très forts niveaux durant les quatre derniers mois. Depuis le 1er juillet, le Royaume-Uni a comptabilisé cinq millions de cas, soit 7,5 % de la population. Le réel niveau d’infection est probablement deux fois supérieur, de nombreuses personnes infectées étant asymptomatiques, surtout les personnes vaccinées », estime le chercheur, devenu célèbre pour avoir été celui dont les modélisations ont convaincu Londres de confiner la population.
Photo d’illustration : Sur Regent Street, à Londres, le 20 novembre 2021.
Le Monde
27 novembre 2021