Ils n’ont pourtant pas été élus pour mettre en place ces restrictions, ils n’ont pas l’autorité pour le faire. Ce chantage à l’interdiction de circuler n’est rien d’autre qu’une obligation vaccinale supplémentaire criminelle aux conséquences désastreuses.
Ce n’est plus qu’une question de semaines avant que le passeport sanitaire ne devienne une réalité.
Dimanche, Thierry Breton a en effet présenté les contours du futur laissez-passer, censé faciliter le retour à la vie normale des citoyens de l’UE.
« À partir du moment où nous pourrons être sûrs que chaque Européen qui souhaite se faire vacciner aura un accès équitable au vaccin, comme ce sera le cas dans les deux à trois mois qui viennent, il sera bon que l’on puisse avoir un certificat sanitaire qui démontre votre état », a-t-il ainsi indiqué lors du Grand Jury RTL, « Le Figaro » et LCI.
Concrètement, un QR Code permettra de fournir aux autorités les informations sur l’état de santé de son titulaire. « On y trouvera votre nom, votre date de naissance, le numéro de votre passeport certifié avec le QR Code, le fait que vous ayez été vacciné ou non, le type de vaccin si vous avez été porteur de la maladie ».
Version numérique ou papier
Pour les personnes qui ne seront pas immunisées, le résultat d’un test PCR pourra aussi y figurer. Le précieux sésame est destiné à faciliter les déplacements entre pays européens mais il est aussi susceptible de donner accès à d’autres activités (événements sportifs ou culturels, restaurants, etc.).
Le commissaire européen a précisé que ce passeport sanitaire – qui n’est donc pas un passeport vaccinal – serait mis en place « mi-juin ». Il existera en version numérique, sur smartphone, mais aussi en version papier.
Une incertitude subsiste toutefois sur son caractère obligatoire. Le projet de la Commission européenne, présenté le 17 mars, n’en fait pas mention. Mais ce lundi, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Clément Beaune a livré une indication. « Ce sera sans doute obligatoire pour circuler », a-t-il déclaré sur Sud Radio, « c’est le vaccin qui n’est pas obligatoire ».
Photo d’illustration : Thierry Breton a présenté le futur passeport sanitaire européen. (John Thys/REUTERS)
29 mars 2021