L’excuse qui revient le plus souvent est celle de faire croire que lorsque l’on ne sait pas ce qui se passe, on a le droit de se tromper et de prendre de mauvaises décisions. Sauf que c’est exactement l’inverse qui doit se produire, quand on ne sait pas ce qui se passe, on ne doit pas prendre des décisions catastrophiques qui peuvent mettre à terre tout une économie et détruire la santé mentale de dizaines de millions de personnes ! C’est d’une logique implacable et pourtant elle a disparu pendant la crise covidiste. Il suffit de voir comment la Chine a tourné casaque en passant de la politique extrêmement contraignante du “zéro-Covid” à –laissons circuler le virus au maximum-, pour comprendre à quel point les décisions qui ont été prises début 2020 n’avaient rien à voir avec la santé publique.
Quand on prend une décision alors que nous n’avons pas encore les tenants et aboutissants du problème à gérer, on ne peut que se tromper. On peut même ajouter que lorsque l’on prend une décision en utilisant la peur et la terreur, on ne peut que se planter lamentablement. Nous ne pouvons d’ailleurs pas traiter de cet article allemand sans parler de l’actuel scandale britannique des #LockdownFiles qui démontre, qu’outre-Manche, la même stratégie a été utilisée, celle du “terrorisme sanitaire” afin de faire accepter l’inacceptable aux populations.
Mais ce qui restera dans les annales de l’histoire, ce qui marquera la fin de ce cycle de la civilisation occidentale restera la violence avec laquelle ont été traités tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec la Doxa covidiste ! Les plus éminents spécialistes mondiaux, les plus pertinents, les plus diplômés et les plus médaillés ont été transformés en vulgaires charlatans en moins de 24h ! C’est encore plus violent et effrayant que le fait d’imposer le confinement ! Voir les médias répéter dans un psittacisme grossier les mêmes phrases, les mêmes éléments de langage, dans toutes les capitales européennes, en utilisant les mêmes morticoles corrompus par Big Pharma pendant plus de 2 ans ne peut pas être dû au hasard, c’est un plan concerté, un véritable “complot”.
Sauf que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge puisque le journaliste allemand, Alexandre Neubacher, auteur du papier ci-dessous, vient de comprendre la supercherie covidiste mais plonge les 2 pieds joints dans la supercherie climatiste ! On ne fera jamais d’un âne un cheval de course…
Heute wissen wir, viele Coronamaßnahmen waren unsinnig, überzogen, teils rechtswidrig. Umso erschreckender, wie leicht es damals war, Freiheitsrechte einfach so zu suspendieren. Leider kein Ruhmesblatt, auch nicht für uns Medien. https://t.co/eoR9RQoW84
— Alexander Neubacher (@Alex_Neubacher) March 11, 2023
De nombreux Allemands considéraient alors la Chine comme un modèle d’efficacité dans la lutte contre la coronavirus. Des dizaines de milliers de personnes soutenaient des initiatives comme #ZeroCovid, réclamaient une intervention de la politique allemande, un confinement radical, un ralentissement de l’économie et de la vie publique.
En effet, de nombreuses libertés ont été fortement restreintes. Il y a eu des interdictions de sortie, de contact, des interdictions de voyager. En Bavière des restrictions de sortie de jour et de nuit. À Hambourg l’obligation de porter un masque à l’extérieur sur les parcours de jogging. À Berlin il était interdit de s’asseoir sur un banc de jardin public.
Entre-temps, nous savons que certaines mesures covid n’étaient pas seulement discutables ou absurdes, mais illégales. La Cour constitutionnelle du Brandebourg vient de décider que la loi communale dite d’urgence Corona était contraire à la Constitution du Land, car elle annulait la séparation des pouvoirs. La plainte avait été déposée par le groupe parlementaire de l’AfD, qui peut désormais se poser en héros constitutionnel.
Avec le recul, il est effrayant de voir avec quelle facilité les libertés ont été suspendues.
Le couvre-feu d’une journée entière en Bavière n’aurait pas dû non plus être instauré de cette manière : « disproportionnée », a entre-temps jugé le tribunal administratif fédéral. D’autres litiges concernant les mesures covid-19 sont encore en cours ; les rouages de la justice tournent lentement.
Il est toujours facile de dire après coup ce qui aurait été mieux. Mais ce qui me bouleverse après coup, c’est la facilité avec laquelle les libertés ont été suspendues dans notre société soi-disant si libérale. Le vernis de la civilisation est manifestement plus fin que je ne le pensais à cet égard. La liberté n’est-elle pour les Allemands qu’un concept de beau temps, comme le demandait il y a quelques jours Frank Schorkopf, spécialiste du droit public à Göttingen, sur le site SPIEGEL.de ?
Le contrôle et les contrepoids font partie de la démocratie ; c’est particulièrement important en temps de crise. Lors de la pandémie, cela n’a pas bien fonctionné. A Berlin, la grande coalition gouvernait avec une majorité opulente, dans les Länder, la prudence d’équipe a longtemps dominé, de Markus Söder (CSU) en Bavière à Peter Tschentscher (SPD) à Hambourg.
Trop peu de personnes se sont opposées lorsque la politique a ordonné pour la première fois, il y a trois ans, des fermetures d’écoles et les a ensuite prolongées pendant des mois : pas de Cour constitutionnelle fédérale, pas d’Académie nationale des sciences, pas de Conseil allemand d’éthique, pas de Christian Drosten. Ce qui, comme je le dirais aujourd’hui, était une énorme négligence.
Et nous, les médias, y compris le Spiegel, qui aimons nous considérer comme le quatrième pouvoir ? Je crains que le dictateur qui sommeille en nous n’ait été assez fort.