Comme expliqué dans cette courte vidéo de quelques minutes à peine, il ne s’agit pas ici d’analyse ou d’avis quelconque mais bien de physique. Malgré des milliers de milliards investis dans l’énergie verte, celle-ci ne représente pas plus de 3 % de l’énergie mondiale consommée actuellement. Deuxièmement, afin de la développer, elle va nécessiter une multiplication spectaculaire du nombre de mines dont personne ne veut, surtout pas les écolos. Ce qui se comprend aisément d’ailleurs car ces mines sont catastrophiques pour l’environnement et constituent d’importantes causes de pollution. Ceci démontre à quel point le discours actuel concernant le tout électrique est tout simplement mensonger, c’est une impasse physique. Affirmer du jour au lendemain qu’il n’y aura plus de véhicules à explosion à l’horizon 2035 est insoutenable physiquement, c’est une impossibilité matérielle et cela est parfaitement démontré dans cette vidéo.
Publiée le 28 mars 2022
De quelle quantité d’énergie le monde aura-t-il besoin ?
Nous dirigeons-nous vers un avenir d’énergie entièrement renouvelable, dont le fer de lance est l’énergie éolienne et solaire ? Ou ces sources d’énergie sont-elles totalement inadaptées à la tâche ? Mark Mills, Senior Fellow au Manhattan Institute et auteur de The Cloud Revolution, compare le rêve énergétique à la réalité énergétique.
Verbatim :
Nous nous dirigeons vers un avenir passionnant fait d’énergies entièrement renouvelables. L’énergie éolienne et solaire alimentera le monde de demain.
Et demain n’est pas loin ! ……..
…Il est temps de se réveiller.
Vous êtes en train de rêver.
Voici la réalité.
Le pétrole, le gaz naturel et le charbon fournissent 84 % de toute l’énergie mondiale. C’est seulement deux points de pourcentage de moins qu’il y a vingt ans.
Et le pétrole alimente toujours près de 97 % de tous les transports mondiaux.
Contrairement à ce qu’affirment les gros titres qui prétendent que nous nous éloignons rapidement des combustibles fossiles, ce n’est pas le cas. Deux décennies et cinq mille milliards de dollars d'”investissements” gouvernementaux dans les énergies vertes et nous avons à peine avancé.
C’était censé être facile. Pourquoi est-ce si difficile ?
En un mot : les roches.
Pour obtenir la même quantité d’énergie à partir du solaire et de l’éolien qu’à partir des combustibles fossiles, nous allons devoir augmenter massivement l’exploitation minière.
De plus de 1000%.
Ce n’est pas de la spéculation. C’est de la physique.
Le cuivre, le minerai de fer, le silicium, le nickel, le chrome, le zinc, le cobalt, le lithium, le graphite et les métaux des terres rares comme le néodyme. Nous avons besoin de tous ces éléments.
Ensuite, ces métaux et matériaux doivent être transformés en moteurs, en pales de turbines, en panneaux solaires, en batteries et en des centaines d’autres composants industriels. Cela demande également beaucoup d’énergie, ce qui nécessite encore plus d’exploitation minière.
Comme le dit une étude de la Banque mondiale, ces “technologies vertes … sont en fait nettement plus gourmandes en matériaux” que notre bouquet énergétique actuel. C’est peut-être l’euphémisme du siècle : les matières premières représentent 50 à 70 % des coûts de fabrication des panneaux solaires et des batteries.
Jusqu’à présent, cela n’avait pas vraiment d’importance, car l’éolien et le solaire ne représentent encore que quelques points de pourcentage de l’approvisionnement énergétique mondial. Ils sont une source d’applaudissements pour les écologistes, et non un acteur énergétique majeur. Et il est peu probable qu’ils le deviennent dans un avenir prévisible.
Mais pour les besoins de l’argumentation, disons que nous augmentons fortement l’exploitation minière. Où seront situées ces nouvelles mines ?
Eh bien, pour commencer, en Chine.
Ce pays est aujourd’hui la plus grande source de la plupart de nos matières énergétiques critiques. Les États-Unis ne sont pas seulement un acteur mineur, mais ils dépendent des importations pour 100% de 17 minéraux critiques. Voulons-nous donner à la Chine plus de poids politique et économique ? L’Europe s’est rendue dépendante de la Russie pour 40 % de son gaz naturel. Comment cela a-t-il fonctionné ?
Ironiquement, nous avons tous les minéraux dont nous avons besoin ici même en Amérique du Nord.
Mais bonne chance pour essayer de les faire sortir du sol.
Les propositions de construction de mines aux États-Unis et, de plus en plus, presque partout ailleurs, se heurtent à une opposition farouche, quand elles ne sont pas carrément interdites. Pour ne donner qu’un exemple, en 2022, l’administration Biden a annulé un projet de mine de cuivre et de nickel dans le nord du Minnesota. Cette décision a été prise après des années de retard, dans un dédale de réglementations environnementales.
Oui, les mêmes environnementalistes et politiciens écologistes qui vantent tous les avantages des voitures électriques sont les mêmes personnes qui rendent l’extraction des matériaux essentiels à la construction de ces voitures, comme le cuivre et le nickel, pratiquement impossible.
Essayez de résoudre la quadrature du cercle.
Jusqu’à présent, nous n’avons parlé que des besoins énergétiques d’aujourd’hui. Qu’en est-il de ceux de demain ?
La demande énergétique future sera bien plus importante que celle d’aujourd’hui. C’est vrai depuis le début de l’histoire de la civilisation. L’avenir sera non seulement plus humain, mais aussi plus innovant. Et les entrepreneurs ont toujours été meilleurs pour inventer de nouvelles façons d’utiliser l’énergie que pour la produire.
C’est évident mais cela vaut la peine de le dire : Avant l’invention des automobiles, des avions, des produits pharmaceutiques ou des ordinateurs, aucune énergie n’était nécessaire pour les alimenter.
Et au fur et à mesure que les gens deviennent plus prospères, ils voudront les choses que d’autres ont déjà – de meilleurs soins médicaux aux vacances en passant par les voitures.
En Amérique, on compte environ 80 voitures pour 100 habitants. Dans la plupart des pays du monde, il y en a environ cinq pour cent citoyens.
Plus de 80 % des voyages en avion sont effectués à des fins personnelles. Cela représente deux milliards de barils de pétrole par an.
Pour le texte complet, visitez : https://www.prageru.com/video/how-muc…
Traduction : Lelibrepenseur.org avec DeepL Translator