Après le vélo, l’athlétisme, le foot, le hand… voici maintenant que le basket est touché par la même maladie, les matchs truqués afin de gagner de l’argent des paris sportifs. Ajoutons à cela le dopage, la corruption…, on se rend bien compte que le sport professionnel est une véritable association de malfaiteurs…
LNB – Sept acteurs du basket français sont auditionnés par la Ligue nationale de basket pour avoir parié sur leurs propres championnats. Parmi eux figurent Stephen Brun, international français et Jérôme Navier, entraîneur de Cholet Basket.
Après le handball, une affaire de paris illicites pourrait éclater dans le basket français. Sept acteurs du basket tricolore sont auditionnés par la commission de discipline de la Ligue nationale de basket pour avoir parié sur des matches de Pro A et de Pro B, selon Le Parisien.
La LNB les suspecte d’avoir parié sur leurs propres championnats, une pratique interdite par les règlements. Toutefois, ils n’auraient pas parié sur des rencontres de leurs propres clubs. Les sommes misées seraient faibles (quelques dizaines d’euros), à l’exception d’un cas. Il n’y aurait pour le moment aucun réel soupçon de corruption. Les paris ont pu être repérés par le concours de la Ligue Nationale et de l’ARJEL, l’Autorité de Régulation des jeux en ligne.
Un international français parmi la vingtaine de cas suspects
Le Parisien affirme qu’une vingtaine de cas ont été décelés, dont sept mènent ce vendredi à des auditions. L’Equipe annonce pour sa part que parmi ceux-là figurent le nom de Stephen Brun, international français qui évolue à Cholet Basket cette saison. Son entraîneur dans les Mauges, Jérôme Navier, serait également entendu, tout comme Gédéon Pitard (Le Mans) et Olivier Yao-Delon (Dijon). Un joueur du centre de formation du Havre et un joueur du club de Charleville (Pro B) seraient également concernés, tout comme un manager général, écrit le site du quotidien. Deux joueurs américains ont aussi été épinglés mais ceux-ci ont depuis quitté le championnat de France et ne seront pas attendu à moins d’un retour dans l’Hexagone.
Le panel de sanctions possibles pour avoir parié sur son championnat va du blâme à une suspension de plusieurs mois, alors qu’un licenciement pour faute grave est possible de la part des employeurs si les faits étaient avérés.
« Cela fait quatre ans que nous sommes engagés dans la protection des championnats, que nous faisons de la prévention sur le terrain, sur les réseaux sociaux, a affirmé Jean-François Reymond, directeur du Syndicat national des basketteurs. Je pensais que la prévention suffisait pour qu’aucune mésaventure de ce genre n’arrive un jour. Malheureusement, ce n’est pas le cas. L’intégrité des compétitions est l’affaire de tous, et nous devons continuer à travailler de concert avec la Fédération et la Ligue pour la protéger. »