Non vous ne rêvez pas, ou plutôt vous ne cauchemardez pas, une loi a été votée en France pour punir les propos tenus en privé, chez soi en toute intimité ! C’est effectivement la caractéristique fondamentale et intrinsèque de toute dictature, de tout totalitarisme : tenter de contrôler l’individu. Nous pouvons imaginer également que cette loi a pour objectif de faire exploser les noyaux familiaux, du moins ce qu’il en reste depuis la crise du Covid-19, ainsi que les amitiés car on ne comprend pas trop qui va déposer plainte si ce n’est un membre de la famille ou un ami présents lors de la discussion ou du débat !
Nous sommes véritablement gouvernés par des malades mentaux, des incompétents notoires mais également des censeurs et des petits dictateurs ratés. On imagine également que ce texte de loi ne vient pas du tout de la personne qui l’a proposé mais lui a été dicté par des forces maléfiques supérieures qui ont un agenda politique évident.
« Proposition de loi visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire ».
Voilà l’intitulé d’une loi, votée en première lecture par l’Assemblée nationale et dont tous les médias et tous les politiciens devraient parler. Il s’agit d’une nouvelle loi scélérate, destinée à museler toujours plus la liberté d’expression, dont les implications sont cauchemardesques. Nous reproduisons ici le fil Twitter de Xavier Van Lierde, journaliste à Radio Courtoisie, qui décrypte l’incroyable mécanisme liberticide derrière cette loi.
Je me suis infligé de regarder la séance de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen de la loi proposant de faire des propos privés jugés discriminatoires, un délit. C’est un spectacle éprouvant tant il révèle la dérive liberticide et totalitaire de notre société.
Totalitarisme
Pas un député pour s’inquiéter de l’extension du délit d’opinion à la sphère privée, alors que l’abolition de la frontière entre public et privé caractérise le totalitarisme. Preuve de cette dimension totalitaire, ces délits seront instruits sur… “délation” !
Vers le tout discriminatoire
Pour faire passer en douce ce projet totalitaire, les députés mettent en avant la hausse de l’antisémitisme. Mais la loi vise en fait tous les propos prétendument discriminatoires : par exemple, les propos relatifs à l’orientation sexuelle.
Exemple concret
Un parent qui argumente en famille contre la “transition de genre” de son enfant au motif qu’un être humain ne peut changer de sexe pourra-t-il demain être poursuivi pour “propos discriminatoire” par l’association LGBT qui tient son enfant sous son emprise ?
Police de la pensée
Comme les précédentes lois anti-discriminations, celle-ci ne vise pas seulement les “actes” mais les “propos”.
La conséquence inévitable est l’instauration d’une “police de le pensée” chargée de traquer les propos divergents jusque dans la sphère privée.Vers une extension à tous les sujets de controverse ?
Dès lors que cette intrusion dans la sphère privée sera validée, pourquoi ne s’étendrait-elle pas à d’autres sujets de controverses. Au hasard : les politiques sanitaires, les questions climatiques, géopolitiques…
Conclusion
Quelles que soient ses intentions (chaque député y mettra les siennes), cette loi enclenche une effroyable mécanique liberticide et totalitaire que tous les amoureux de la pensée libre devraient combattre de toutes leurs forces. On peut (encore) rêver…
Xavier Van Lierde
08 mars 2024