En cas de mort accidentelle ou même en soins à l’hôpital, vous devenez immédiatement un potentiel marché d’organes sauf si vous en avez fait la demande écrite auprès des institutions. Comment le système de soins peut-il oser se servir dans le cadavre des gens sans leur consentement clair ? Vous imaginez bien que si le patient n’a pas de famille ni proches, il sera dépouillé de ses organes ! On ne peut que constater le mépris total du corps humain et de son intégrité, comme si la mort rendait ce corps utilisable à souhait sans aucune autre valeur !
Notre réponse :
Bonjour,
En France, notre système social est fondé sur le principe de solidarité. De ce fait, la loi considère que tout le monde est donneur présumé, c’est-à-dire que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en s’inscrivant sur le registre national des refus, soit en informant ses proches).
Avant d’envisager tout prélèvement, les équipes médicales doivent obligatoirement consulter ce registre pour s’assurer que le défunt n’y est pas inscrit. Si son nom n’y figure pas, le médecin doit interroger les proches pour savoir si le défunt avait de son vivant exprimé un refus au don de ses organes et tissus.
Pour faire respecter sa volonté – et pour être sûr de respecter celle des autres – il est donc essentiel d’en avoir parlé clairement à ses proches.
Delphine — Dondorganes.fr