Nous sommes gouvernés par des parasites et des incompétents qui ont un amour extraordinaire de l’argent et du pouvoir qu’il procure. Quel que soit le travail effectué, quelles que soient les compétences de la personne, comment est-il possible de toucher 500 000 € bruts pour diriger une fédération de tennis ! Ça ne veut plus rien dire, l’argent n’a plus aucune valeur ! D’ailleurs, l’actuelle ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui dirigeait la FFT ou Fédération française de tennis à l’époque, vient d’être épinglée par un rapport parlementaire qui détaille des conditions salariales très avantageuses – « procédures de recrutement et de recherche de cadres dirigeants, d’entretiens par une cellule dédiée » – et souligne un manque d’engagement sur l’éthique dans la gouvernance du sport ! Plus ils sont incompétents et corrompus et plus leurs salaires sont mirobolants car ce sont des mercenaires.
Un salaire brut annuel de 500.000 euros (soit environ 356.000 euros nets par an) à la Fédération française de tennis (FFT), entre mars 2021 et mai 2022.
La rémunération de l’actuelle ministre de l’Éducation, des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, est dans le viseur des députés, qui doivent remettre leur rapport sur les défaillances des fédérations sportives mardi, mais dont Le Monde a pu avoir connaissance.
Lorsqu’elle avait été auditionnée par la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives, le 16 novembre dernier, l’ancienne directrice générale de la FFT avait souligné que son salaire était « proche de celui de son prédécesseur ». Proche, mais supérieur (86.000 euros bruts par an de plus), alors même que le niveau de rémunération de Jean-François Vilotte avait été jugé « considérable voire anormal » par l’Inspection générale, rapporte le quotidien.
« Peu de fédérations peuvent se permettre de proposer cela »
Cette dernière avait d’ailleurs demandé à « reconsidérer le niveau de rémunération des dix principaux cadres de la FFT ». Une demande visiblement non respectée par la Fédération française de tennis, dirigée par Gilles Moretton. « Je comprends très bien que 500.000 euros puissent paraître élevés au regard des standards de vie des Français et des standards de rémunération dans le sport », avait expliqué Amélie Oudéa-Castéra devant la commission d’enquête.
« Peu de fédérations peuvent se permettre de proposer cela, avait ajouté la ministre. Le niveau global des rémunérations de l’ensemble des cadres et personnels à la Fédération de tennis est plus élevé que dans le reste de la très grande majorité des acteurs du sport. »
Photo d’illustration : Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et de l’Éducation. — AFP
22 janvier 2024