Comment est-il possible de dépenser autant de milliards d’euros pour des conseils que la haute administration peut parfaitement réaliser et produire étant donné sa formation ? Comment est-il possible de continuer à dilapider autant de milliards après le scandale McKinsey autour de la gestion sanitaire du Covid-19 ? Comment est-il possible de continuer à faire confiance à McKinsey après le scandale des opioïdes de synthèse aux USA, ayant causé la mort de 700 000 personnes !
Le degré de corruption des élites politiques et administratives parisiennes est juste spectaculaire. Pour être capable de vendre son propre pays à des forces étrangères à ce point, c’est que le niveau de corruption est gigantesque.
« La République des consultants ». Telle est l’expression utilisée par les journalistes du Nouvel Obs pour décrire le recours excessif de l’État français aux cabinets de conseil privés pour la gestion du pays.
Constamment sollicités par l’État, ces cabinets ont fini par se substituer aux fonctionnaires publics relégués désormais au second plan.
Mais, ce n’est pas le seul problème souligné par l’enquête du Nouvel Obs. En effet, d’après le journal français, l’État, sous Macron, a dépensé un pognon de dingue pour obtenir les conseils de cabinets privés internationaux dont McKinsey, dont le rôle dans la campagne de vaccination a soulevé une vive polémique en France.
Ainsi, d’après les données fournies par Le Nouvel Obs, en 3 ans, plus de 500 commandes ont été passées. Un phénomène qui va s’accélérant et qui ne manque d’indisposer de hauts fonctionnaires de l’Etat. Le
phénomène va en s’accélérant. Il s’accompagne d’un dysfonctionnement profond de nos services publics, qui ont perdu leur sens pour les fonctionnaires et sont en totale déconnexion avec les besoins des gens, s’insurge le magistrat Arnaud BontempsLes données sont hallucinantes. Ainsi, d’après le Nouvel Obs, « dans une note publiée en avril, un groupe de hauts fonctionnaires estime à 163 milliards d’euros les services que l’Etat externalise sous forme de délégation de service public (120 milliards) ou d’achats de prestations intellectuelles (43 milliards). 43 milliards d’euros, près de 6 % du budget de l’État et des collectivités locales !
Le média français poursuit : « cette donnée, si spectaculaire soit-elle, ne nous a pas été démentie par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques. Mais le gouvernement connaît-il seulement le chiffre exact ? Aucune étude officielle n’a jamais été réalisée sur ce sujet. Une opacité dont la Cour des Comptes s’est émue dans plusieurs rapports ».
Source : Le Nouvel Obs
19 février 2024