L‘Allemagne qui est beaucoup plus industrialisée que la France et a donc des besoins énergétiques très importants en gaz a décidé de faire cavalier seul afin de ne pas détruire son tissu industriel. C’est une énième insulte à la face d’Emmanuel macron qui passe son temps à faire des déclarations stupides très théoriques concernant l’importance de l’Union européenne alors que la réalité est toute autre, l’exact inverse. Pire encore, la France est en train de fournir l’Allemagne en gaz après l’avoir acheté très cher aux USA ! Au même moment, actuellement le prix du gaz est négatif car plus personne ne peut en acheter étant donné que les stocks débordent ! En d’autres termes, la France s’est empressée d’acheter du gaz de schiste très cher aux USA alors qu’il ne vaut plus rien aujourd’hui ! Alors que la mission de gouverner est de prévoir, aujourd’hui, avec Emmanuel macron, gouverner c’est gaspiller les ressources de l’État, vider le Trésor public.
Emmanuel Macron a fustigé les prises de position et les décisions d’Olaf Scholz, le chancelier allemand, jeudi 20 octobre.
« On a, aujourd’hui, une très large unité entre les pays. Ce n’est pas bon ni pour l’Allemagne, ni pour l’Europe qu’elle s’isole », a déclaré le chef de l’État. Berlin est accusé de bloquer un plafonnement des prix du gaz, pourtant réclamé par une majorité de pays pour faire baisser les prix. Depuis le début de la crise, l’Allemagne joue en solitaire pour préserver son industrie, gourmande en gaz. Le pays s’est tourné seul vers la Norvège, les États-Unis et les pays du Golfe, depuis le début de la guerre en Ukraine.
« L’Allemagne risque de priver de gaz les autres États membres plus petits »
« L’Allemagne arrive avec sa puissance financière et risque de priver les autres États membres, plus petits, de la capacité d’acheter ce gaz », estime Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en énergie à l’institut Jacques Delors. Un autre sujet a irrité l’Europe, le déploiement d’un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros pour protéger ses citoyens et entreprises. Les autres capitales crient à la concurrence déloyale. “Avant de démarrer les discussions à 27, Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont échangé seul à seul. À peine une demi-heure d’entretien, insuffisant pour effacer les divergences entre les deux pays”, souligne le journaliste Julian Gasparutto, à Bruxelles.
J.Gasparutto, F.Caer, M.Schwarz –France Télévisions20 octobre 2022