Certainement un dangereux gauchiste appartenant au mouvement black bloc ce professeur de droit public qui ose affirmer que la France est sur une pente glissante du point de vue des libertés publiques. En réalité tout le monde l’a vu, le monde entier le déplore, il suffit de lire le Courrier international, pour savoir à quel point la planète entière est choquée par le comportement du gouvernement français et sa dérive policière. Prendre des arrêtés en s’appuyant sur la loi antiterroriste afin de faire cesser les manifestations et aller jusqu’à confisquer des cartons rouges et des sifflets en toute illégalité, traiter la population comme on traite des enfants, relève de la folie pure.
Il est tout de même impressionnant d’entendre à la télévision, le préfet de police de Paris Laurent Nunez, expliquer qu’il n’y aura pas interdiction des cartons rouges et des sifflets et voir tout de même les stadiers les confisquer sur des dizaines de vidéos ! Le préfet de police de Paris est un menteur, il ne respecte pas l’État de droit, il passe son temps à le piétiner. D’ailleurs, son arrêté d’interdiction a été annulé par le tribunal administratif.
C’est au moins la démonstration de la panique en haut de la pyramide du pouvoir. Ils sont terrorisés par une possible révolution populaire massive et rapide qui ferait chuter le gouvernement et obligerait macron à fuir à Londres se réfugier chez ses patrons banksters. À ce rythme, avec la haine intense que macron inspire, il ne pourra pas rester longtemps à la tête de la France, ce n’est qu’une question de temps…
“On est sur une pente glissante du point de vue des libertés”, déplore Serge Slama, professeur de Droit Public à l’Université Grenoble Alpes samedi 29 avril sur franceinfo. Il constate “un cumul de mesures sans précédent”, après l’interdiction par la préfecture du rassemblement syndical contre la réforme des retraites aux abords du Stade de France en marge de la finale de la Coupe de France, ce samedi soir.
Il estime que “les périmètres de protection ont été détournés, non pas pour maintenir l’ordre public ou protéger du risque terroriste, mais pour protéger les oreilles du chef de l’État”. “L’autorité préfectorale fait du zèle pour protéger l’image du président de la République”, insiste-t-il, prenant pour exemple “la mise à distance des personnes par rapport au chef de l’État” lors du déplacement d’Emmanuel Macron dans le Doubs, jeudi 27 avril. “Ce sont des instruments qui visent au maintien à l’ordre public ou la lutte contre le terrorisme. Absolument pas à protéger le chef de l’État de protestation”, explique-t-il…