La situation est dramatique, le nombre de jeunes mineurs en détresse psychologique explose suite à la gestion politique catastrophique de la crise sanitaire. Mais vu le manque de moyens, de nombreux praticiens estiment qu’il s’agit de maltraitance caractérisée. Effectivement, de nombreux jeunes qui doivent être hospitalisés sont renvoyés chez eux par manque de moyens. Pire encore, les cas les plus graves sont hospitalisés avec des adultes qui peuvent être dangereux pour eux surtout lorsque le jeune a à peine 10 ans !
De surcroît, la situation est tellement catastrophique que de nombreux professionnels quittent les services faute de se sentir utiles. Si on ajoute à cela le nombre important de personnels soignants suspendus à cause du pass vaccinal, on se rend compte un peu mieux de la gravité de la situation. Le Dr Vincent Delaunay interviewé dans cet article ajoute qu’il existe une souffrance importante parmi ces enfants rendus malades par des questionnements identitaires sur la sexualité et le genre !
Une situation de crise relevant de « la maltraitance institutionnelle »
Près de 900 adolescents et enfants en détresse psychologique sont passés aux urgences de l’hôpital nantais en 2021. Avec parfois des réponses lacunaires, faute de moyens et de personnels, qui sapent le moral des professionnels en place. Les équipes lancent un SOS.
Avant, on faisait du soin ici. On voyait les patients, on les prenait en charge. Et puis on les orientait vers des consultations en centre médico-psychologique (CMP) afin d’assurer leur suivi. Désormais, on fait du tri.La gorge nouée, Laurence Dréno, pédopsychiatre au CHU de Nantes, raconte le quotidien infernal de son équipe. À la suite de la crise Covid, les gestes suicidaires ont explosé chez les jeunes.Près de 900 adolescents et enfants en détresse sont passés par les urgences du CHU l’an passé.
430 ont été hospitalisés, contre 250 à 280 avant l’épidémie, souffle Christèle Gras-Le Guen, cheffe des urgences et du service de médecine pédiatrique.O n aurait dû en hospitaliser davantage mais on n’avait aucune solution.…Les causes des souffrances sont multiples : conflits familiaux, harcèlement, sentiment d’insécurité face au monde. Le Dr Vincent Delaunay, chef du pôle de santé mentale au CHU, note aussi une augmentation des troubles du comportement alimentaire et des pathologies dépressives, ainsi que des pathologies mentales avérées. À ce tableau clinique se greffe une souffrance morbide s’accentuant autour des questionnements identitaires sur la sexualité et le genre.