Nous avons ici un exemple flagrant de diffusion de fausses nouvelles afin de terroriser la population. La lecture de cet article du Lancet, de l’Inserm et du CHU de Dijon, qui n’a absolument rien de scientifique, on découvre un très grand nombre de mensonges grossiers qui sont assez choquants lorsque l’on sait que c’est publié sur le site de l’Inserm alors que c’est ce même Inserm qui publie les données hebdomadaires du réseau Sentinelles, on y reviendra plus bas !
Premièrement, il est impossible de comparer la grippe que le médecin connaît très bien avec le covid-19 qui rappelons-le a été soigné en France, et l’est toujours, avec du paracétamol ! Les autorités ont même interdit l’utilisation de l’hydroxychloroquine ou de tout autre traitement en dehors du paracétamol ! Ils sont allés jusqu’à menacer de poursuites pénales les médecins qui prescrivaient la bithérapie de l’IHU de Marseille ! Sans oublier bien entendu le nombre de personnes âgées décédées dans les EHPAD et qui ont été abandonnées totalement et dont on a facilité le passage dans l’au-delà par une injection de Rivotril.
Faut-il rappeler également le manque dramatique de moyens hospitaliers qui a agrafé la crise puisque la France entière, pays vieillissant de 67 millions d’habitants, ne possède pas plus de 5000 lits de réanimation contre 25 000 en Allemagne ! Faut-il rappeler à nos lecteurs que chaque saison hivernale c’est la même histoire, le personnel de santé crie son désarroi et se met systématiquement en grève pour manque de moyens ! Il serait d’ailleurs très intéressant que ces chercheurs de l’Inserm nous pondent une étude nous expliquant qu’elle a été la surmortalité du covid-19 due à ce manque de moyens matériels !
Ils ont même interdit dès le départ de l’épidémie les autopsies – voire la toilette post-mortem – très utiles pourtant afin de mieux comprendre cette pathologie émergente. Ce qui a empêché les médecins réanimateurs de donner des anticoagulants afin de mettre un terme à l’embolie pulmonaire qui tuait les patients. Le système de santé français a mis des mois pour commencer à traiter correctement les malades en surveillant de très près le taux d’oxygène dans le sang.
Ensuite, on apprend que les auteurs de l’article ont choisi pour réaliser leur comparaison avec l’épidémie de covid-19 la saison grippale 2018-2019 en affirmant que c’était une des plus meurtrières des 5 dernières années !
« Le fait que le taux de décès du Covid soit trois fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière est particulièrement frappant quand on sait que la grippe de l’hiver 2018-2019 a été la pire de ces cinq dernières années en France pour le nombre de morts » dixit Pr Catherine Quantin du CHU de Dijon, chercheuse à l’Inserm.
En réalité, il suffit d’aller sur les rapports hebdomadaires du réseau Sentinelles pour constater que lors des cinq dernières années, la saison 2018-2019 fut la moins mortelle pour la grippe ! Du coup, on ne comprend pas les déclarations du professeur Catherine Quantin du CHU de Dijon. Il suffit pourtant de lire la page six du bulletin hebdomadaire de Santé publique France du 17 avril 2019 pour voir que la mortalité grippale de la saison 2018-2019 (en rouge sur le graphique ci-dessus) est de moitié inférieure à celle de l’année 2017-2018 (en jaune) voire même 2016-20117 (en bleu). On est tout de même, en faisant ce choix, avec un excédent de mortalité inférieure de moitié ! Pourquoi avoir fait ce choix ?
Bref, comme toujours, des chercheurs douteux publient des études foireuses qui curieusement trouvent immédiatement un relais médiatique très fort. Systématiquement, ces études confortent les choix gouvernementaux, c’est ce que l’on appelle des scientifiques de cour ! Cette étude lamentable nous rappelle celle de l’institut Pasteur concernant les lieux de contaminations accusant les restaurants et salles de sports alors que les deux étaient fermés pendant leur étude !
Voici enfin le bulletin hebdomadaire de la semaine 11 du 18 mars 2020 publié par SPF et qui démontre à quel point les années 2017 et 2017 étaient largement supérieures en mortalité que la saison 2018-2019 !
Le coronavirus n’est décidément pas une « grippette », comme certains l’ont dit au début de la pandémie. Il fait trois fois plus de morts à l’hôpital que la grippe saisonnière classique, selon une étude française publiée ce vendredi 18 décembre.
Cette étude, publiée dans la revue médicale The Lancet Respiratory Medicine, se base sur les données de plus de 135.000 patients français, soit 89.530 hospitalisés pour le Covid-19 en mars et avril 2020 et 45.819 hospitalisés pour la grippe entre décembre 2018 et février 2019.
Le taux de décès des patients atteints du Covid-19 a été trois fois plus élevé que celui des patients touchés par la grippe: 16,9% pour les premiers (plus de 15.000 morts sur 89.500 malades) contre 5,8% pour les seconds (plus de 2.600 morts sur 45.800 malades).
« Notre étude est la plus vaste à ce jour à comparer les deux maladies et confirme que le Covid-19 est bien plus grave que la grippe », commente dans un communiqué l’une des auteurs, la Pr Catherine Quantin du CHU de Dijon, chercheuse à l’Inserm.
« Le fait que le taux de décès du Covid soit trois fois plus élevé que celui de la grippe saisonnière est particulièrement frappant quand on sait que la grippe de l’hiver 2018-2019 a été la pire de ces cinq dernières années en France pour le nombre de morts », a-t-elle ajouté.L’étude montre aussi que les patients hospitalisés pour Covid-19 ont davantage été admis en réanimation/soins intensifs : 16,3% d’entre eux ont dû être traités dans ces services réservés aux cas les plus graves, contre 10,8% pour ceux atteints de la grippe…