On devine déjà en arrière-plan une campagne de vaccination encore plus féroce pour l’année prochaine, mais ce qui serait intéressant de réaliser, c’est de connaître le taux précis de personnes vaccinées sur ces 18300 personnes décédées ! En réalité, comme on l’explique depuis des années, la souche de virus que les labos vont produire est très vite dépassée par les mutations, d’autant que le choix se fait déjà, au hasard, sur plusieurs centaines de souches de virus de la grippe ! Bref, tout ceci est une mascarade plutôt commerciale et boursicoteuse, n’ayant absolument rien de scientifique.
Selon l’institut de veille sanitaire, l’épidémie de grippe auquel ont du faire face cet hiver les hôpitaux étaient exceptionnelle par sa durée de neuf semaines, mais aussi par sa virulence. La grippe a causé 18 300 décès de plus qu’une année normale. En France, aucune région n’a été épargnée. 90% des personnes décédées sont âgées de plus de 65 ans.
Mutation du virus
Une surmortalité qui a surtout frappé les personnes âgées vivant au sein de leur domicile. En cause, un vaccin moins efficace en raison d’une mutation d’une souche du virus. « Il faut à peu près six mois pour produire le vaccin et donc le plus tard que la décision peut être prise par l’Organisation mondiale de la santé de la cellule souche qui va être mise dans le vaccin, c’est mars. Entre mars et l’hiver, il peut se passer beaucoup de choses. Ça arrive parfois que les souches évoluent défavorablement et ne soient plus couvertes par le vaccin », explique le docteur Daniel Levy-Bruhl, médecin à l’institut national de veille sanitaire. Mais les médecins recommandent de continuer à se faire vacciner. Celui-ci éviterait, selon une estimation, la mort de 3 000 personnes si trois quarts des personnes de plus de 65 ans étaient vaccinées.