On croit rêver ! Un membre du parti présidentiel décide d’organiser une marche de soutien à la politique de Macron en pleine crise des #GiletsJaunes et en pleine affaire Alexandre Benalla ! Ce qui manque le plus en France aujourd’hui en premier lieu c’est bien la décence… Vous remarquerez bien sûr l’utilisation du terme « Marche républicaine des libertés », car bien sûr les gilets jaunes ne seraient, à leurs yeux, ni républicains et certainement pas pour la liberté ! Tout ceci n’est que manipulation grossière.
On connaît déjà le résultat, on a déjà vécu ça avec « La manif pour tous ». Il y avait eu à l’époque des millions de personnes contre le projet de loi de Christiane Taubira et quelques milliers seulement qui soutenaient cette loi. Ce qui ne les a pas empêchés de passer en force.
Un appel à une marche de soutien au président de la République le 20 janvier a été lancé sur Facebook.
Laurent, l’ingénieur qui en est à l’origine, explique à Europe 1 qu’il ne s’agit pas de contrer les « gilets jaunes », mais de « faire place au dialogue ».
C’est une tentative de réponse aux « gilets jaunes », qui préparent leur « acte 7 » samedi. Un appel à une marche « en soutien à Emmanuel Macron », depuis rebaptisée « Marche républicaine des libertés » a été lancé sur Facebook pour le 20 janvier, à Paris. Selon l’initiateur de l’événement, Laurent, un ingénieur toulousain qui ne cache pas sa sympathie pour La République en marche !, les attaques contre le président de la République sont allées beaucoup trop loin.
« Je trouve ça injuste »
« Quand j’entends ‘le président des riches’, qu’il est à la solde des banquiers, d’un nouvel ordre mondial complotiste, ça me choque et je trouve ça injuste », témoigne-t-il au micro d’Europe 1. « C’est quand même quelqu’un qui fait bouger les choses ». « L’ingénieur regrette qu’il y ait eu “trop de violence, trop d’insultes” pendant le mouvement des “gilets jaunes” ».
« Place au dialogue »
Vendredi matin, près de 3.000 personnes s’étaient indiquées « participant » à cette marche sur Facebook, et quelque 10.000 « intéressées » par l’événement. Laurent invite « tous ceux à qui ça parle et qui ont envie de dire à tous les Français ‘arrêtons de nous opposer de manière stérile’ » à participer. « Ce n’est pas une opposition aux ‘gilets jaunes’ », tient-il à rappeler, « mais [une marche] avant tout pour la fin des blocages, la fin des violences, un retour au calme et qu’on fasse la place au dialogue. »