Comment qualifier un tel comportement ? C’est le comble de l’hypocrisie. Une fourberie jamais atteinte dans toute l’histoire des civilisations humaines. Alors que cette entreprise, qui a pour seul objectif l’argent, tente de nous faire croire qu’elle favorise l’inclusion des personnes trisomiques – et encore la poupée n’a pratiquement pas 10 % du faciès d’une trisomique – le système de santé avorte près de 95 % des grossesses à risque de trisomie. Nous sommes dans une société qui préfère tuer les bébés trisomiques que de les laisser vivre, c’est infiniment plus grave et ça ne sera jamais compensé par une vulgaire poupée en plastoc.
Mattel a multiplié, ces dernières années, les ouvertures pour diversifier le profil de la célèbre poupée.
Le fabriquant de jouets Mattel a lancé, mardi 25 avril, un nouveau modèle de poupée Barbie porteuse de trisomie 21, avec certains des traits physiques associés à cette anomalie génétique, en partenariat avec une association américaine reconnue. “Notre but est de permettre à tous les enfants de se retrouver dans Barbie, mais aussi de les encourager à jouer avec des poupées qui ne leur ressemblent pas”, a déclaré Lisa McKnight, responsable de la marque Barbie, dans un communiqué.
Conçue en collaboration avec la National Down Syndrome Society (NDSS), organisation dédiée aux personnes trisomiques, cette nouvelle déclinaison de la série Barbie est disponible en ligne et sera mise en vente en magasins cet été.
La marque revendique 175 modèles différents de Barbie
La poupée est de plus petite taille que la moyenne des Barbie, a un torse plus long par rapport au reste de son corps, des oreilles plus petites, un pont nasal plat et des yeux en amande, des caractéristiques généralement présentes chez les personnes trisomiques…