Pourtant, de nombreux professionnels de santé ont multiplié les déclarations hasardeuses de sécurité totale de ces injections ! Faut-il rappeler qu’il faut multiplier le chiffre par 20 pour être proche de la réalité des effets indésirables étant donné la défaillance phénoménale du système de pharmacovigilance français. Bonne chance aux injectés…
Souvent causée par le stress ou une infection virale, la névralgie amyotrophiante, ou syndrome de Parsonage-Turner, peut aussi se développer après une vaccination.
Dans son rapport du mois dernier, l’ANSM a recensé 43 cas détectés depuis le début des injections de vaccins Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 dans l’Hexagone, dont 27 entre septembre 2021 et mars 2022.
Ce syndrome se caractérise par une inflammation du plexus brachial, à savoir un groupe de nerfs situé à l’épaule et la clavicule, survenant principalement la nuit, selon le Journal des Femmes. Après cette première étape se caractérisant par une extrême douleur dans le cou et dans l’épaule, une diminution de la force musculaire puis une perte de la masse musculaire sont observés au niveau de l’épaule.
Outre la vive douleur, les autres symptômes sont une sensibilité accrue de la peau, des sensations de brûlures et de décharge électrique, ainsi que des strictions, à savoir un resserrement pathologique d’un organe.
Concernant les traitements, l’administration de cortisone est efficace contre ce syndrome, tout comme l’acupuncture et l’auriculothérapie, qui diminuent sensiblement la douleur.
Entre le 27 décembre 2020 et le 24 mars 2022, sur 109.511.000 injections du vaccin Pfizer contre le Covid-19 effectuées en France, 97.043 cas d’effets indésirables ont été détectés par l’ANSM.
Photo d’illustration : Concernant les traitements, l’administration de cortisone est efficace contre ce syndrome, tout comme l’acupuncture et l’auriculothérapie, qui diminuent sensiblement la douleur.[JOEL SAGET / AFP]
7 avril 2022