Alors que l’exécutif est en train de faire croire que ces JO ont été un succès spectaculaire en se basant sur le nombre de médailles gagnées, tout en oubliant qu’ils ont interdit à la Russie de participer et donc récupérer leurs médailles, des articles de la presse officielle sont déjà en train de remettre en cause le bilan économique de cette gigantesque mascarade qui va coûter plusieurs milliards en argent public alors que des malades sont en train de mourir dans les couloirs des urgences des hôpitaux et que les services incendies n’ont que 3 Canadairs de disponibles pour faire face aux feux de forêts en pleine canicule ! Il n’y a jamais eu, dans toute l’histoire de cet événement mondial olympique, de gain d’argent si ce n’est pour le CIO. Cela a toujours été des dépenses pharaoniques alors que les pays organisateurs étaient souvent endettés voire pauvres comme le Brésil par exemple. D’ici quelques mois on aura les chiffres définitifs…
Ce devait être les Jeux les moins chers de l’histoire, puisqu’il n’y avait pas d’infrastructures sportives nouvelles à construire en France. Mais la promesse n’a pas été tenue, comme c’est souvent le cas pour les JO. Le budget officiel des Jeux de Paris est déjà passé de 6 à 9 milliards d’euros, dont 2,3 milliards de financements publics. Et avec les coûts indirects, la facture pourrait doubler et dépasser celle des JO de Londres. Les retombées économiques, elles, sont encore incertaines.
Le budget définitif des JO de Paris pourrait grimper à 10, voire 12 milliards d’euros, selon les experts, dont 4 à 5 milliards de financements publics. Car il faudra compter les surcoûts liés à la sécurité, les primes et heures supplémentaires pour les agents publics, les soignants ou les salariés des transports. Et le milliard et demi d’euros pour dépolluer la Seine.
En termes de recettes, on a battu des records de ventes de billets, mais il faudra attendre quelques années, et les reventes d’appartements des athlètes, pour tout évaluer.
Pas sûr que les retombées soient à la hauteur des investissements. On note 25% de fréquentations supplémentaires des musées, bars et restaurants des villes hôtes, 16% de nuitées en plus, malgré les difficultés d’accès à la capitale en juillet…