Le régime du bankster Macron démontre à chaque fois à quel point il est démocrate et respectueux du débat et des échanges. Les #GiletsJaunes ont eu droit au LBD40 et les députés à la diminution de temps de parole… Tout ceci bien sûr afin d’accélérer les réformes destructrices de la France et éliminer tout obstacle à la volonté du bankster suprême.
Soirée très tendue à l’Assemblée nationale, où l’opposition a préféré quitter l’hémicycle dénonçant « un déni de démocratie ».
Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a fait l’unanimité contre lui chez les groupes d’opposition dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 mai. L’Assemblée a en effet adopté une limitation du temps de parole des groupes dans les discussions générales sur les textes de loi, dénoncée comme « un déni de démocratie » par l’opposition qui a quitté l’hémicycle avant le vote en signe de protestation.
Après plus de trois heures de débats acharnés, d’éclats de voix, d’amendements de suppression, de rappels au règlement, de suspensions de séance et de tractations en marge de l’hémicycle: l’article le plus controversé de la réforme du règlement de l’Assemblée a été adopté par les seuls députés de la majorité dans une ambiance tendue.
L’opposition avait réclamé le report du vote pour donner une chance à un texte de compromis après une discussion jugée prometteuse avec le rapporteur du texte, Sylvain Waserman (MoDem). Mais le président Richard Ferrand a refusé de suspendre les débats et les groupes d’opposition ont quitté ensemble l’hémicycle en signe de protestation, sans défendre les nombreux amendements qui restaient à examiner.
“Vous pouvez prendre la responsabilité de nous marcher dessus mais le gain politique que vous obtiendrez sera nul voire contreproductif”, critique @alexiscorbiere.#DirectAN #ReformeReglement
“Je me joins à mes collègues de toute l’opposition pour quitter maintenant cet hémicycle !”, annonce Emmanuelle @menard2017. “Bien l’amendement n’est pas défendu”, répond @RichardFerrand.#DirectAN #ReformeReglement
« Sujet sensible »
Le projet de réforme du règlement de l’Assemblée nationale voulu par Richard Ferrand et qui compte 42 articles est examiné depuis lundi au palais Bourbon.
« Le temps de parole dans l’hémicycle est un sujet sensible », avait constaté en début de soirée Sylvain Waserman (MoDem) après avoir essuyé la charge de toutes les oppositions contre ce texte.
Il prévoit de limiter à cinq minutes et à un orateur par groupe (et pour l’ensemble des députés non-inscrits) le temps de parole lors de la discussion générale sur un texte de loi, avant l’examen des articles et amendements déposés.
Vous voulez « museler les oppositions », « brider des débats parlementaires », « nier la diversité et la complexité de la pensée », porter atteinte à « la respiration démocratique », ont notamment dénoncé des élus LR, PS, PCF et LFI.
Aujourd’hui le temps de parole de la discussion générale, fixé par la conférence des présidents (le président de l’Assemblée…