À l’instar du premier confinement qui a créé 1 million de pauvres supplémentaires, ce second va créer encore plus de misère comme tout le monde pouvez s’y attendre ! En d’autres termes, sous prétexte de sauver ses populations fragiles du coronavirus, on va les jeter dans les bras de la pauvreté qui fera encore plus de dégâts. Nous invitons donc nos lecteurs à faire preuve de générosité, si possible bien entendu, pour venir en aide aux plus fragiles afin qu’ils puissent au moins se nourrir correctement.
L’association, dont les locaux n’accueillent pas de public, assure qu’elle reçoit de nombreux appels d’étudiants et de personnes en difficulté avec ce nouveau confinement.
« Du café, du sucre et des pâtes. » Clodette, les bras chargés, liste les produits qu’elle vient de déposer dans les deux grands bacs de collecte d’Emmaus à Marseille. Alors que la France est confinée et que certaines personnes se retrouvent en difficulté financière à cause de la crise du Covid-19, l’association organise à Marseille une grande collecte alimentaire depuis le début du mois de novembre. Les locaux de l’association sont fermés au public et ne peuvent plus accueillir de dons, d’où l’importance de cette collecte.
Si on peut faire quelque chose pour les plus démunis, si on a la possibilité de le faire, il faut le faire. Je me dis que si un jour je suis dans la même situation, je serais bien contente que des personnes pensent aux autres.
Clodetteà franceinfo
Leïla aussi est venue déposer quelques boîtes de conserves. « Si beaucoup de personnes font ce petit geste, ce serait formidable. Malheureusement, dans notre pays “riche”, il y a encore des gens pauvres », déplore-t-elle.
Avec ce deuxième confinement, les dons sont très importants explique Kamel Fassatoui, responsable d’Emmaus Pointe Rouge à Marseille. « Les étudiants nous alertent à travers leurs syndicats qu’ils sont vraiment en galère. Il y a aussi de nouveaux pauvres. On reçoit des mails et des appels de pleins de gens qui n’y arrivent plus. La situation est urgente actuellement », explique-t-il.
Ce jour-là, Kamel Fassatoui dit avoir récolté « deux camions de denrées alimentaires, c’est à peu près deux tonnes. Sachant qu’on a besoin de manger tous les jours, c’est quand même une goutte d’eau ». La collecte alimentaire sera maintenue jusqu’a la fin du mois à Marseille.
Photo d’illustration : La boutique associative d’Emmaüs à Marseille, en mai 2020. (VALERIE VREL / MAXPPP)
Romane Porcon