Voici encore une fois la démonstration factuelle, claire et précise que l’État et les institutions françaises n’ont rien à faire de la santé publique et des scandales sanitaires. Donc, pouvoir croire encore en 2023 que le gouvernement veut le bien des citoyens et préserver la santé des malades en les poussant à se faire injecter des vaccins expérimentaux relève de la pathologie mentale. Nous avons ici un scandale monstrueux de bébés nés sans bras, avec des malformations catastrophiques, dans de nombreux endroits en France, cela n’a pas poussé Santé publique France à réaliser une enquête sérieuse et urgente afin de comprendre ce qui se passe ! Pourtant, il va de soi, il est parfaitement logique de se poser la question de l’empoisonnement environnemental et pourtant cette piste n’a pas été prise au sérieux par les autorités de santé.
Ce sont ces mêmes autorités défaillantes et incompétentes qui vont pousser des enfants en parfaite santé à aller se faire injecter un produit empoisonné expérimental – qui n’a même pas été testé sur eux – pour les prévenir d’une maladie qui ne les concerne pas, le Covid-19. Par contre, lorsque l’on a une explosion du nombre d’autistes, ou un scandale de bébés malformés, il n’y a plus personne pour faire le travail nécessaire, le travail pour lequel ils sont payés…
Dans une BD enquête publiée aux Échappés, la journaliste Mélanie Déchalotte met en évidence les lacunes de l’enquête conduite par Santé publique France après la révélation de l’affaire des bébés sans bras.
En 2018 éclatait l’affaire des bébés sans bras. Quatre « clusters » d’enfants nés avec des malformations étaient identifiés dans l’Ain, en Bretagne, en Loire Atlantique et autour de l’étang de Berre. L’affaire devient publique cette année-là alors qu’elle date pourtant de 2012. Sous la pression médiatique, Santé publique France annonce une enquête qui ne débouchera sur rien.
Dans sa BD Bébés sans bras, un déni sanitaire, Mélanie Déchalotte dénonce les conditions dans lesquelles cette enquête a été conduite. Questions « farfelues » posées à quelques familles seulement, pistes environnementales négligées, simples questionnaires et pas de véritable travail de terrain… Résultat : quatre ans après, aucune piste n’a abouti et rien n’explique ce qui s’est passé.
En Angleterre dans les années 80, à Corby, une affaire similaire s’était pourtant soldée par l’indemnisation des familles. La justice avait reconnu en 2009 l’existence d’un lien entre la naissance d’une vingtaine d’enfants victimes de malformations, et le déplacement de produits toxiques d’une ancienne usine qui s’étaient répandus dans la commune.
Photo d’illustration : Retour sur l’affaire des « bébés sans bras » : l’enquête sur les causes de ces malformations est lacunaire et peu poussée. ©Getty – Cavan Images
3 juin 2023