Alors là c’est la totale, c’est le bouquet : le terroriste était sous alcool/cocaïne/cannabis ! Manque plus que les prostituées ou un bar gay, pourquoi pas, ça ne saurait tarder. Et toujours pas l’ombre d’un expert ou d’un journaliste pour relever ces contradictions ! La question qui se pose est celle-ci : qui manipule et pourquoi ce jeune homme s’est-il transformé en bombe humaine du jour au lendemain ?
Au lendemain de l’attaque à l’aéroport d’Orly, lors de laquelle l’assaillant a été abattu, l’enquête se poursuit.
L’autopsie du corps de Ziyed Ben Belgacem a eu lieu dans la journée. Le trafic est rétabli à Orly, alors que les deux terminaux avaient été fermés la veille. Toutes les gardes à vue ont été levées.
23 h 05 : Les analyses toxicologiques ont mis en évidence un taux d’alcoolémie de 0,93 gramme par litre de sang.
22 h 55 : Les produits stupéfiants consommés étaient de la cocaïne et du cannabis.
22 h 50 : L’autopsie pratiquée sur le corps de l’assaillant d’Orly a révélé que Ziyed Ben Belgacem était sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants au moment de son passage à l’acte.Le point sur le profil de l’assaillant :
- Ziyed Ben Belgacem, qui résidait à Garges-lès-Gonesse, était bien connu de la justice, avec un casier judiciaire comportant neuf mentions pour des faits de droit commun: il a notamment été condamné à cinq ans de prison en 2001 pour des vols à main armée et à trois et cinq ans de prison en 2009 pour trafic de stupéfiants.
- En mars 2016, après avoir commis plusieurs vols par effraction à Paris, il avait été mis en examen et incarcéré pendant six mois avant d’être placé sous contrôle judiciaire. Il faisait depuis l’objet d’une interdiction de quitter le territoire.
- L’enquête va s’attacher à rechercher d’éventuelles complicités. L’homme n’était pas fiché « S » (sûreté de l’Etat), mais avait été signalé pour « radicalisation » lors d’un séjour en prison en 2011-2012. Toutefois, après l’instauration de l’état d’urgence en 2015, une perquisition administrative de son domicile « n’avait rien donné » et aucun séjour en zone irako-syrienne n’a pour l’instant pu être établi.
- L’enquête n’a révélé à ce stade aucun élément sur un quelconque contact avec des membres de la mouvance djihadiste et sur un éventuel intérêt pour Daech.
- « Mon fils n’a jamais été un terroriste », a affirmé le père de l’assaillant, qui s’était rendu à la police après un appel de son fils disant avoir tiré sur un policier. Il a décrit sur Europe 1 un homme pris dans un engrenage, entre alcool, drogue et mauvaises fréquentations.
Le point sur l’enquête ce dimanche :
- Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête, notamment pour tentative d’homicide et d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
- Sur l’assaillant, les enquêteurs ont retrouvé 750 euros, un exemplaire du coran, un paquet de cigarettes et un briquet. Chez lui, à Garges-lès-Gonesse, ont été découverts quelques grammes de cocaïne et une machette.
- Les enquêteurs analysent également son téléphone. Selon une source proche de l’enquête, une perquisition a été menée au domicile de ses parents sans apporter d’éléments intéressants.
- Une autopsie a été réalisée ce dimanche qui permettra notamment de déterminer si l’assaillant était sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.
- Les gardes à vue du père, d’un frère et d’un cousin de l’agresseur, qui s’étaient tous présentés d’eux-mêmes samedi au commissariat, ont été levées dès samedi soir pour le premier, et dimanche soir pour les deux autres
20 h 15 : Il n’y a plus aucune garde à vue en cours dans ce dossier à ce stade de l’enquête. Le frère et le cousin de l’assaillant s’étaient présentés d’eux-mêmes à la police samedi.
20 h 05 : Après le père, les gardes à vue du frère et du cousin de l’assaillant ont été levées.Ce que l’on sait sur les faits ce dimanche :
- Samedi matin à 6h55, Ziyed Ben Belgacem roule à vive allure, tous feux éteints, quand il est arrêté lors d’un contrôle routier à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), au nord de Paris. Après avoir présenté ses papiers, ce Français d’origine tunisienne de 39 ans tire sur un policier avec un revolver à grenaille, le blessant légèrement à la tête, avant de prendre la fuite.
- Il roule ensuite jusqu’à un bar de Vitry-sur-Seine, plus au sud, où il a ses habitudes, met en joue des clients, tire sans faire de blessés et abandonne son téléphone sur place. Puis il repart, abandonne sa voiture, en vole une autre et se rend à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne).
- A 8h22, au premier étage du hall A d’Orly-Sud, l’assaillant jette au sol un sac contenant un bidon d’hydrocarbures avant d’agresser une patrouille de trois soldats -deux hommes et une femme- de la force Sentinelle: il attrape la militaire et lui colle son revolver sur la tempe.
- « Posez vos armes! Mains sur la tête! Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon il va y avoir des morts», crie-t-il aux militaires, a relaté le procureur de Paris, François Molins, lors d’une conférence de presse, samedi soir. Après un corps-à-corps de «plus de deux minutes» avec la jeune femme, il parvient à s’emparer de son fusil d’assaut. Dès qu’il s’écarte de la militaire, les autres soldats tirent, à trois reprises, avant qu’il ne s’écroule.
17 h 18 : Pour son père, Ziyed Ben Belgacem a été pris dans un engrenage, a payé ses «fréquentations» et une dérive dans la drogue. Cet homme, sous le choc, a relaté le dernier échange terrible qu’il a eu avec ce fils qui l’appelle depuis l’autoroute parce qu’il a “fait une connerie”: “Je lui ai dit non, moi je ne donne pas mon pardon parce que tu as touché à un gendarme“.
14 h 44 : la situation s’est normalisée à la mi-journée à Orly. « On a repris un trafic normal », a déclaré une porte-parole d’Aéroports de Paris. Les parkings étaient gratuits jusqu’à midi.
12 h 18 : Ziyed Ben Belgacem est un Français d’origine tunisienne.
12 h 15 : selon une source proche de l’enquête, le domicile des parents a été perquisitionné et aucun élément intéressant n’a été retrouvé.
9 h 51 : le père de Ziyed Ben Belgacem affirme que son fils, qui ne priait pas et buvait, n’avait « jamais été un terroriste », au micro de la radio Europe 1. « Mon fils n’a jamais été un terroriste. Jamais il a fait la prière et il boit. Et sous l’effet de l’alcool et du cannabis, voilà où on arrive », a-t-il témoigné à l’issue de sa garde à vue.
9 h 41 : la situation est plutôt normale à Orly mais une résorption du trafic est prévue d’ici 10 h 30. Pour l’instant, il y a des retards de vingt minutes.