Quelle humiliation pour la Cour des Comptes qui se retrouve à récupérer tous les vauriens des précédents gouvernements dont cette dernière qui est sur le coup d’une mise en examen. D’ailleurs, on aimerait bien connaître exactement les compétences d’Agnès Buzyn en tant que conseillère maître ?! Elle qui a une formation de médecin, à partir de quand et comment a-t-elle pu acquérir les compétences nécessaires à contrôler, vérifier… le fonctionnement d’une institution ?
C’est ainsi que fonctionne la ripoublique française en 2022, on trouve des postes pour caser les copains et les coquins pour services rendus après avoir détruit tout un ministère ou tout un secteur afin de toucher un petit 6500 € brut par mois sans trop faire grand-chose.
Discrète depuis sa défaite à la mairie de Paris, l’ancienne hématologue avait été nommée en 2021 à l’OMS. Elle exercera désormais rue Cambon à partir du mois de septembre, après s’être vue attribuée la légion d’honneur au début de l’année.
C’est une arrivée rue Cambon qui ne passera pas inaperçue. L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vient d’être nommée en Conseil des ministres conseillère-maître à la Cour des comptes. Depuis 2021, l’hématologue était envoyée du directeur général pour les affaires multilatérales à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Cette nomination a tout d’une récompense pour une ancienne bonne soldate de la macronie. Elle n’y a pourtant pas laissée que de bons souvenirs. Alors aux manettes du ministère de la Santé et alors que le Covid-19 commence à inquiéter en Chine en février 2020, cette ancienne praticienne hospitalière remplace au pied levé Benjamin Griveaux. Candidat à la mairie de Paris, il est alors contraint de se retirer après la diffusion de vidéos à caractère sexuel.
Mise en examen pour sa gestion de la pandémie
Avec seulement 13% des voix au premier tour, Agnès Buzyn échoue à convaincre les électeurs le 15 mars 2020. Encore plus cruel: son score ne lui permet même pas d’être élue conseillère de Paris. Le lendemain, Emmanuel Macron annonce le premier confinement. Le 17, elle dénonce dans les colonnes du Monde “la mascarade” des élections municipales, ajoutant qu'”on aurait dû tout arrêter”.
Malgré ses regrets et ses différentes explications sur sa gestion de la pandémie au ministère de la Santé, notamment devant la commission d’enquête du Sénat, ses propos pèsent lourds. Ils justifient en partie sa mise en examen par la Cour de justice de la République pour mise en danger de la vie d’autrui lors de la gestion de la crise de Covid-19 en septembre dernier….
29 juillet 2022