L’apipuncture, guérir grâce au venin des abeilles
Le mot « apipuncture » est un néologisme construit en ayant contracté deux mots, l’apiculture (science de l’élevage des abeilles et des produits de la ruche) et acupuncture (méthode chinoise de traitement ancestral ayant recours à la pose d’aiguilles sur des points précis du corps situés sur des lignes bien déterminées appelées les méridiens, en fonction de l’affection à traiter et des effets recherchés). Dans le cas de l’apipuncture, au lieu d’utiliser de banales aiguilles, on a recours aux piqûres d’abeilles qui, en plus de l’effet acupuncture classique, produisent d’autres effets bénéfiques, grâce au venin des abeilles. Dans de nombreux cas, cette méthode séduisante est arrivée à bout de maladies sérieuses, comme le montre cette vidéo, et a, à tout le moins, soulagé nombre de malades souffrant de douleurs chroniques handicapantes. C’est la raison pour laquelle, elle peut représenter dans certains cas où la médecine allopathique a montré ses limites, une alternative intéressante, à la condition qu’elle soit menée par un médecin et que toute notion d’allergie soit formellement écartée.
Cette thérapie non conventionnelle peut donner des résultats spectaculaires pour soulager notamment les douleurs chroniques.
Maryse Pioch garde sur le seuil de sa maison une ruche, et utilise les abeilles comme dans une armoire à pharmacie. L’apipuncuture, c’est-à-dire l’acupuncture avec des piqûres d’abeille, lui a permis de vaincre sa sclérose en plaques. Comme elle l’explique, l’infirmière « attrape l’abeille, et la pose sur un point d’acupuncture précis ».
Une méthode rapidement efficace
Face à l’inefficacité des traitements classiques, Maryse commence l’apipuncture en 2005, à un stade déjà bien avancé de la maladie. Les résultats sont visibles en trois mois seulement.« J’avais une forme de sclérose en plaques particulièrement douloureuse. Les douleurs ont cessé progressivement à 100% », assure-t-elle. Cette ancienne championne d’athlétisme a intensifié son traitement, avec jusqu’à 40 piqûres, trois fois par semaine. Au bout de deux ans, elle est finalement déclarée guérie.
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