Comment est-il possible d’appeler démocratie un pays qui refait voter une loi car le premier résultat n’a pas plu à l’exécutif ? Comment est-il possible d’appeler démocratie un pays qui réalise des votes non contraignants pour des textes essentiels ?
Nous sommes clairement devant une réalité violente mais qui s’impose à nous : la démocratie est morte en France. Un ex-bankster a commis un coup d’état, il s’appelle Macron.
À l’issue d’une seconde délibération, le gouvernement a fait adopter à l’Assemblée nationale la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février.
Après un couac survenu la veille, l’échéance avait été fixée à la mi-décembre.
Le cafouillage survenu mardi 3 novembre à l’Assemblée nationale avait fait sortir le ministre de la Santé de ses gonds. Les députés de la majorité n’étant pas assez nombreux en séance, l’opposition avait réussi à faire adopter un amendement prorogeant jusqu’au 14 décembre l’état d’urgence sanitaire, quand le gouvernement souhaitait porter cette date au 16 février. L’erreur a été réparée le lendemain, puisque les députés ont rétabli le calendrier de l’état d’urgence sanitaire, permettant au gouvernement de prendre des mesures d’exception jusqu’à la mi-février.
Le texte a été adopté par 272 voix contre 108. Il doit être examiné ce jeudi par le Sénat, puis revenir pour adoption définitive après une dernière lecture au Palais-Bourbon samedi 7 novembre. À l’issue de cette seconde délibération, le gouvernement a également annulé un amendement de l’opposition voté ce mardi, portant sur le confinement et prévoyant que ce dernier ne puisse être renouvelé au-delà du 30 novembre qu’après accord du Parlement.
5 novembre 2020