Cette affaire semblait curieuse dès le départ, elle sentait mauvais, mais à présent, les choses se clarifient de plus en plus. Rappelons que l’avocat de Charlie hebdo, Richard Malka, a la fâcheuse tendance de défendre tout ce qui est islamophobe au plus haut degré ! Le piège se referme autour de ce monsieur Samuel Mayol dont on aimerait bien connaître les convictions politiques et religieuses, juste pour voir si rien d’inopportun ne soit venu polluer cette drôle d’affaire. On espère que ce n’est pas une énième affaire Alex Moïse qui s’envoyait ses SMS antisémites ; voire une autre affaire d’automutilation type RER D… Laissons la police et la justice faire leur travail ; il est certain que la Vérité finira par s’imposer comme toujours.
Dans le documentaire [Cavanna même pas mort, ndlr], son grand ami Delfeil de Ton – qui s’en est pris à Charb après les attentats raconte le versant financier de cette “désillusion”. A la création du titre, personne n’a déposé le nom Charlie Hebdo. Philippe Val, avec l’avocat Richard Malka, imagine alors un stratagème: tout le monde doit témoigner que Cavanna a inventé le titre Charlie Hebdo. “C’était un mensonge”, explique Delfeil de Ton, car personne ne savait qui avait vraiment trouvé le titre. Mais l’essentiel est là, Cavanna détient les droits d’auteurs… et donc une partie des bénéfices. L’Express, 31 janv. 2015.
Rappelons également que Richard Malka est impliqué dans une drôle d’affaire de faux témoignage qui a consisté à voler les droits d’auteurs du nom Charlie hebdo à Roger Bernier en fabriquant de fausses attestations signées par les membres de la rédaction de l’époque. Cette histoire glauque et tellement grave est racontée dans le documentaire de Denis Robert, Cavanna même pas mort. Ou comment des amis de 30 ans se trahissent car manipulés par des ploucs et des imbéciles. Ah les faux gauchistes, prêts à toutes les compromissions et à toutes les bassesses pour un peu de pognon et ça ose faire la leçon au monde en se moquant des autres !
Le directeur de l’IUT de Saint-Denis, un manipulateur ?
En conflit avec deux enseignants, il est soupçonné d’avoir lui-même introduit des tapis de prière dans le local d’une association étudiante musulmane pour accréditer la thèse d’une emprise islamiste sur son établissement, ce qu’il nie. La police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis s’est rendue sur place vendredi, a appris l’AFP de source policière. Elle s’est fait remettre plusieurs pièces, notamment des tapis de prière et une bande-vidéo, après le dépôt le jour-même d’une main courante par la direction de l’université Paris 13, dont l’IUT dépend, selon une source proche du dossier. Depuis près de deux ans, l’IUT est secoué par une violente crise interne qui oppose son directeur Samuel Mayol à deux enseignants du département « techniques de commercialisation ». Avec le renfort de l’association Anticor, qui a porté plainte récemment pour « détournement de fonds publics », M. Mayol les accuse de s’être fait payer indûment des milliers d’heures de cours qu’ils n’ont en réalité pas assurées.
Il leur reproche également d’avoir laissé l’association étudiante L’Ouverture faire du prosélytisme religieux, en vendant sans autorisation des sandwichs halal et en dissimulant des tapis de prière. Depuis qu’il a dénoncé ces dysfonctionnements supposés, ce partisan d’une interdiction du voile à l’université affirme être l’objet de menaces de mort et d’agressions – la dernière en date du 10 octobre – sans que la PJ ait pu jusqu’à présent en identifier les auteurs. Selon le texte de la main courante consultée par l’AFP, l’université soupçonne M. Mayol d’avoir lui-même placé une vingtaine de ces tapis dans le local le 6 octobre, afin d’accréditer la thèse d’une offensive islamiste rampante permise par la complicité des deux enseignants, qui sont d’origine maghrébine.
Alors que le local était fermé depuis le 24 juillet, une responsable de l’université a eu la surprise mercredi d’y découvrir « la présence de plusieurs tapis de prière supplémentaires ».
– « Manipulation abjecte » –
Cette découverte a été faite lors d’un état des lieux organisé par M. Mayol qui, dans un courriel adressé le 6 octobre à des membres du personnel, leur a demandé de réaliser un inventaire précis et de prendre des photos, selon ce message que l’AFP a pu consulter. La direction pense que Samuel Mayol n’en est pas à son coup d’essai et qu’il pourrait être derrière une fausse alerte à la bombe en février 2014 qui avait conduit la police à pénétrer dans le local et à y constater déjà la présence de tapis religieux. A l’appui de ses accusations, la direction de Paris 13 s’est notamment fondée sur l’exploitation des données du lecteur de badge qui commande l’ouverture de la porte du local et des images de la vidéo-surveillance des couloirs de l’IUT. Sur ces images, on voit M. Mayol entrer dans le local avec une sacoche rouge en bandoulière et tenant à la main un sac blanc et en ressortir avec sa seule sacoche rouge.
« Je démens totalement avoir mis quoi que ce soit dans le local de L’Ouverture », a réagi M. Mayol auprès de l’AFP, se disant victime d’une « manipulation abjecte ». Il s’est bien rendu dans le local le 6 octobre mais pour « y éteindre la lumière ». Quant au sac, il contenait des « t-shirts » qu’il a déposés devant la porte du «bureau du sport» mitoyen. « Il faut savoir que les deux portes sont accessibles par un sas et que les caméras ne montrent que l’entrée du sas », a-t-il argué. « Je ne comprends pas pourquoi la présidence (de l’université) s’évertue à vouloir minimiser les activités illégales de cette association qu’elle semble bien protéger », a ajouté le directeur. « Certains à la direction de l’université ont choisi le camp des agresseurs pour justifier de leur lâcheté et sont prêts à tout pour salir M. Mayol », a réagi son avocat Me Richard Malka.
Libération.fr / AFP